mijo a écrit :Hé bin! J'en apprend des choses
Je suis française en France, inscrite en Chambre de Métiers depuis 1994 (auto entrepreneur ou micro n'existait pas à l'époque).
Dans la liste des activités déclarées (URSAFF et autres) est précisé "rédaction".
Mais je comprend que si je rédige un texte pour un client, c'est légal
et si je rédige un article pour un magazine, ça ne l'est pas. Boudiououu
Pourtant, je vous ai bien précisé d'emblée que je ne prétends pas au statut de "journaliste" ni à la CP.
Mais si je vous entend bien, je decrais refuser de travailler pour une publication quelconque même si tout est fiscalement et socialement légal et déclaré puisque je facture mes travaux d'écriture avec TVA bien sûr.
Bin dites voir me voilà en dehors des clous sans même en être informée
Et quelle belle chasse gardée que vous avez là !
Là je vous charrie un peu, mais je ne doute pas de votre sens de l'humour.
Slts
Je ne sais pas ce dont tu parles, ni de quelle inscription à la chambre de métiers tu parles.
Le statut de travailleur indépendant existe depuis des lustres : les avocats, les comptables, les médecins, les traducteurs, les voyants, les correcteurs, les secrétaire, les toiletteurs pour chiens, les ramasseurs de truffes peuvent en bénéficier.
Il suffit de s'inscrire à l'Urssaf et de payer ses cotisations (Urssaf, RSI et Cipav) en tant et en heure et de déclarer un BNC aux impôts.
Mais... pas les journalistes ! Parce que les journalistes doivent être rémunérés en salaire comme le précise le Code du travail, à l'exception des correspondants de presse (dont l'activité est considérée comme "accessoire" et qui bénéficient d'un statut à part).
Si le titre qui te fait travailler est un journal vendu ou même gratuit, il est dans l'illégalité s'il te rémunère en honoraires pour ton travail de
journaliste.
En revanche, s'il s'agit d'un support de communication (pub, promotion, communication interne ou externe), alors tu es considérée par l'Urssaf comme "conseil en communication" et tu peux facturer ces prestations.
Il ne s'agit d'aucune "chasse gardée". N'importe qui peut avoir une activité de journaliste, même à temps très partiel. Même un article tous les six mois. Nul besoin d'avoir suivi une formation quelconque ou d'avoir une carte de presse.
Rien ne t'empêche, par ailleurs, en temps qu'indépendante de te faire rémunérer en salaire pour n'importe quel boulot.
Et pour ce qui concerne les boulot de journaliste, le salaire reste à ce jour, le SEUIL MODE LEGAL de rémunération.
Donc s'il venait à l'idée à l'Urssaf de mettre son nez dans les affaires du journal qui te fait travailler, elle pourrait lui imposer un redressement...
Je pense cependant, comme toi, que les journalistes sont fort mal informés sur leurs droit et que c'est quand même un comble pour des professionnels de l'information.
Et cette mauvaise information fait bien l'affaire de patrons de presse peu scrupuleux qui ne rêvent d'ailleurs qu'à la suppression des articles du Code du travail concernant les journalistes...
Ca viendra puisque tant de journalistes, dans les faits, acceptent d'être illégalement payés pour leurs boulot sur un marché sinistré.