Salut les ami(e)s à la recherche d'un stage,
Mes deux copines s'en sont données à coeur joie, et comment en serait-il autrement, c'est une oeuvre de salut public. L'annonce est alléchante : aller passer quelques semaines au soleil a parler dans un micro pour pas un rond mais sans que ça coûte, c'est déjà ça de pris pour notre génération précaire, et c'est sans frais d'hébergement.
Pour le soleil, vous serez peut-être servis, nous non, il a plu tout le temps, encore que je suis prête à accepter que Roberge n'y soit pas pour grand chose (et encore...) Pour la suite, c'est encore pire : un micro? kesako? pas vu... aucune formation, aucun conseil, une hésitation technique qui confine à l'incompétence à l'heure de nous inviter à enregistrer de ridicules virgules sonores (vous voyez le genre : radio ile de ré, c'est mieux que la télé! Radio ile de ré, le soleil de l'été! et autres inepties débiles) jusqu'à 1h du mat'.
La chair à canon composée d'insouciants avec la curiosité comme seul courage ne chôme pas : distributions de flyers, missions commerciales hasardeuses sans la moindre préparation, animation de l'accueil du bar qui sert de cheval de Troie au sieur Roberge pour la mission de sa vie : acquérir le Fort de la Prée, un bout de caillou enseveli depuis belle lurette sous la poussière toxique venant du port de La Rochelle.
Le personnage est véritablement inquiétant pour le genre humain. L'épicentre de la connerie, ground zero du beaufisme, le point G de la bêtise et de l'obscurantisme boursouflé d'assurance. S'il n'exploitait pas des stagiaires ça passerait encore, on essaierai au moins de marcher dessus du pied gauche.
No pasaran, et n'y allez pas.
Une amie qui vous veut du bien
Radio ile de ré
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Re: Radio ile de ré
En clair, tu déconseilles d'aller faire un stage à Radio Ile de Ré? 
