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par Aurélien K. » 01 févr. 2011, 08:24
Amis stagiaires et autres, bonjour. Bon, j'ai du retard, là… Je profite d'avoir un peu de temps pour écrire.
D'abord, bienvenue à tous ceux que j'ai manqués.
Pour répondre à Fer, en ce qui me concerne, je suis convoqué le 12 février. J'ai l'impression que je ne vais malheureusement pas y rencontrer beaucoup de membres de ce forum. M'enfin, c'pô un drame, non plus. Je pourrai toujours en convaincre certains de venir nous retrouver ici. Après tout, plus on est de maniaques… euh… de fous, plus on crie… euh… rit.
À propos de ce que disait Karala, je suis partagé. Il est certain que ce serait intéressant d'apprendre la correction sur écran (mais sous Word, Xpress, Prolexis, etc.), mais j'ai du mal à imaginer qu'une telle formation puisse être efficace à distance. En outre, le programme de la formation était connu dès le départ, on ne peut donc pas dire que nous ayons été floués sur ce plan-là. Par ailleurs, je crois savoir que Formacom aborde en profondeur cet aspect de la correction. Mais le prix rend malheureusement cette formation inaccessible à un particulier, sans financement extérieur.
Le gros point fort de la formation par correspondance du C.E.C., c'est qu'elle est… par correspondance. À ma connaissance, c'est la seule façon « officielle » de se former efficacement (mais pas exhaustivement, je ne pense que ce soit possible), à distance, au métier de correcteur. Et son prix la rend accessible à beaucoup de monde, même sans aide.
À propos du septième cours : magnifique cours de Jean-Pierre Colignon ! Tant sur le fond que sur la forme ! On y apprend tout un tas de choses passionnantes concernant l'orthotypo française, que je trouve d'ailleurs irréprochable dans le cours lui-même. Je suis à la fois étonné et ravi qu'autant de principes lacroussiens y soient appliqués. Je rêverais que la forme soit aussi soignée pour les autres cours (hormis le deuxième, bien entendu, de M. Colignon également et dont le septième est la suite), mais j'imagine que cela demande beaucoup de travail. Les cours de M. Colignon doivent être au point depuis au moins quelques années, je pense (bien qu'il reste quelques coquilles).
Concernant le devoir d'écriture (titraille, chapô et attaque), je dois avouer que, même si je m'en suis à priori [R. O.] pas mal sorti (si j'en crois les appréciations), j'ai vraiment galéré… Une chose est sûre : je ne suis pas rédacteur dans l'âme, et j'admire beaucoup ceux qui en font leur métier.
Pour le sixième devoir… Fiou… je l'ai trouvé extrêmement long et difficile. Et, donc, extrêmement enrichissant. J'ai (étonnamment) très bien réussi le texte sur l'Italie. Avec le corrigé, le principe des marches maison m'apparait [R. O.] maintenant plus clairement. Par contre, j'ai, à mon sens, complètement raté la prépa de copie… Le « Bien » en appréciation m'a plus fait l'effet d'un message d'encouragement (ou, pire, de non-découragement) qu'autre chose… C'est le premier exercice où j'ai réellement l'impression d'avoir échoué, depuis le début de la formation :
— Je n'ai pas vu les trois « pour », le « sans cese »…
— Je n'ai vu aucun des deux pléos… ou plutôt, je n'ai pas vu le premier (et pourtant…) et je n'ai pas identifié le second comme tel : j'ai associé « tout de suite » au temps et « sur place » à l'espace… et, partant de ce « lumineux » raisonnement, je me suis stupidement contenté d'ajouter une virgule pour les séparer…
— J'ignorais totalement l'existence de petit-bourgeois (donc, là, pas de regret).
— Il y a au moins deux endroits où je n'ai pas compris le sens des propos de l'auteur et n'ai pas su deviner. (Qu'est-ce que c'est frustrant de ne pas pouvoir être en contact avec l'auteur !… Je n'ai pas l'habitude.)
— Je me suis emm… à rédiger une bibliographie pour les deux ouvrages de fin. À priori pour rien… Enfin, pas vraiment pour rien, car ça m'aura permis de réviser un peu la typo de ce genre de trucs (et y a d'quoi faire…) et appris à chercher des références de vieux bouquins.
— Plus quelques autres petits trucs…
Amis stagiaires, amis pros, je sollicite votre aide, car j'aimerais revenir sur une « faute » que je ne saisis pas vraiment : « […] on avait souri du manège des politiciens soucieux d'y être invités ». Je comprends que le « au manège de » proposé par le corrigé soit au minimum préférable, mais j'aimerais savoir si la première version doit définitivement être considérée comme grammaticalement (ou syntaxiquement) incorrecte, et, si oui, pourquoi. Merci d'avance.
En comparaison, le devoir suivant fut une partie de plaisir. Très court, très simple. Ce n'est d'ailleurs pas plus mal après une épreuve aussi éprouvante. Je pense que le fait qu'ils alternent devoirs lourds et légers est volontaire. C'est plutôt bien vu. Et j'imagine aussi que ça facilite leurs corrections.
Pour celui qu'on a à faire en ce moment (le 8), c'est plutôt tranquille. J'ai trouvé les deux premiers exos assez divertissants. J'ai à peine commencé la prépa de copie, mais il n'y a apparemment rien d'insurmontable. Et elle n'est pas trop longue. Je compte bien m'appliquer encore plus que d'hab. Pas envie de la rater, celle-là.
Au sujet du cours qui allait avec, je ne sais pas pour vous, mais j'ai trouvé la partie 3, sur les consonnes redoublées ou non, particulièrement ennuyeuse ! Je ne saisis pas l'intérêt d'apprendre toutes ces « constantes » orthographiques, qui comportent d'ailleurs presque toutes des exceptions… Je trouve bien plus difficile d'avoir à retenir tout ça que de photographier mentalement un mot chaque fois qu'on en rencontre un qui nous pose problème. Enfin, c'est une considération toute personnelle.
Je vais peut-être m'arrêter là, moi… Bon courage à tous, en tout cas. Ganbatte !