Depuis de nombreuses années s’est développé un usage de publication d’œuvres avec la mention Droits Réservés ou DR .
Cette pratique, qui n’a aucune base légale, devrait être strictement réservée aux œuvres pour lesquelles il s’est avéré impossible d’identifier ou de retrouver l’auteur.
Or, elle s’est banalisée et connaît aujourd'hui d’importantes et graves dérives, défavorables aux auteurs des arts visuels, et plus particulièrement aux photographes. La publication d’œuvres avec la mention droits réservés est devenue très fréquente, tout particulièrement dans le secteur de la presse, mais aussi dans les secteurs de l’édition, de la télévision, des journaux d'entreprises et d'internet.
L'UPC dénonce cette pratique abusive en éditant un ouvrage de photos non D.R. réalisées par ses membres et des photojournalistes.
Prix : 15 euros, en vente à la Maison des Photographes
(121, rue Vieille du Temple 75003 PARIS)
Cette photo, signée DR, a retrouvé sa signature !
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Je ne vient pas souvent sur ce forum, tant il est généralement dépressif et déprimant, on dirait vraiment que la profession va mal, très mal, quand on lit ces lignes ici, rien n'est possible il n'y a plus d'espoir 
Mais pour ce sujet-ci j'aimerais faire une petite remarque.
Les journalistes, les photo-reporters, les photographes sont en général les premiers à monter à la tribune, à crier au bafouement des droits les plus basiques, à prôner la liberté de la presse, de l'expression, l'ouverture.
On peut lire ici de nombreux cas criant au vol, on utilise leur travail sans rémunération ou on les sous-paye, on abuse ...
Et bien, dernièrement j'ai fournis des images à une journaliste, le tout accompagné de mon copyright et de la demande très polie de ne pas l'oublier ... si possible (déjà un comble).
L'article est paru, les photos: DR.
En fait, seuls les photographes faisant partie du staff du journal sont crédités, j'ai vérifié de semaine en semaine et ce n'est pas que le cas isolé d'un journal, cela semble courant.
Et bien sur, cela ne sert à rien de tenter quoi que ce soit, ce serait équivalent à un suicide professionel.
Alors où va-t-on, si on ne peut pas compter sur un minimum d'éthique, de ceux-là même qui crient au scandale quand on y porte atteinte ?
Finalement, vous avez raison, tout va mal, ce n'est pas que le forum.

Mais pour ce sujet-ci j'aimerais faire une petite remarque.
Les journalistes, les photo-reporters, les photographes sont en général les premiers à monter à la tribune, à crier au bafouement des droits les plus basiques, à prôner la liberté de la presse, de l'expression, l'ouverture.
On peut lire ici de nombreux cas criant au vol, on utilise leur travail sans rémunération ou on les sous-paye, on abuse ...
Et bien, dernièrement j'ai fournis des images à une journaliste, le tout accompagné de mon copyright et de la demande très polie de ne pas l'oublier ... si possible (déjà un comble).
L'article est paru, les photos: DR.
En fait, seuls les photographes faisant partie du staff du journal sont crédités, j'ai vérifié de semaine en semaine et ce n'est pas que le cas isolé d'un journal, cela semble courant.
Et bien sur, cela ne sert à rien de tenter quoi que ce soit, ce serait équivalent à un suicide professionel.
Alors où va-t-on, si on ne peut pas compter sur un minimum d'éthique, de ceux-là même qui crient au scandale quand on y porte atteinte ?
Finalement, vous avez raison, tout va mal, ce n'est pas que le forum.