Un homme en colère, il s'appelle Serge July
Un homme en colère, il s'appelle Serge July
, le PDG de libération.
A première vue je trouve que c'est une assez bonne analyse:
Chef-d'oeuvre masochiste
Par Serge JULY
lundi 30 mai 2005 (Liberation - 06:00)
e sont des cris de douleur, de peur, d'angoisse et de colère que l'électorat de gauche a poussés dans les urnes, à l'occasion du référendum, face à la course folle du monde et face à l'incurie des hommes qui nous dirigent depuis plus de deux décennies. Comme en pareil cas, il fallait des leaders d'occasion qui nourrissent ce désarroi national. Les uns ont surenchéri dans la maladresse, les autres dans les mensonges éhontés. A l'arrivée, un désastre général et une épidémie de populisme qui emportent tout sur leur passage, la construction européenne, l'élargissement, les élites, la régulation du libéralisme, le réformisme, l'internationalisme, même la générosité.
Tous les référendums emboîtés les uns dans les autres ont été perdus par l'Europe. Référendum sur l'élargissement. Entre le spectre turc qui désignait sans ambages les musulmans, et le malheureux plombier polonais, les étrangers ont été invités à rester chez eux. Le Pen xénophobe, c'est son fonds de commerce, mais que des dirigeants de gauche fassent campagne sur ce terrain comme Chirac en 2002 sur l'insécurité, on croyait cette xénophobie-là impensable...
Référendum sur les élites. Les élites gouvernementales, les élites bruxelloises, les médias sans exception, et tous ceux qui plaidaient pour un système de décision autorisant l'émergence d'une Europe politique : ce sont tous des partisans de la France d'en haut, que la France d'en bas entend évidemment corriger, sinon raccourcir. La France d'en haut et la France d'en bas, c'est le duo bien connu de toutes les périodes populistes.
Référendum sur le libéralisme. Que des dirigeants de gauche, et à peu près toute la classe politique, aient accepté de délayer à longueur d'argumentaires les tracts d'Attac, à la manière de François Mitterrand plaidant pour la rupture avec le capitalisme dans les années 70, on est en plein délire, plus de trente ans après et après les succès que l'on sait. Cette année, on ne parlait plus de capitalisme mais d'un mot qui s'en voulait le synonyme absolu : le libéralisme. Cette fois, il fallait se prononcer pour ou contre la concurrence, pour ou contre la mondialisation.
Référendum sur la France. La France existe puisqu'elle est capable toute seule de renverser la table européenne ! A genoux les Européens devant notre non! Ce mensonge sur la renégociation à laquelle toute l'Europe devrait se prêter, il y a eu des responsables politiques pour le faire croire. Ou la France revotera ou l'Europe politique, c'est fini, parce que le risque au renoncement de l'ambition politique européenne est en plein essor.
Référendum sur le social. Le socialisme dans un seul pays est pour bientôt ! L'Europe est pourtant le seul espace social de la planète que la charte des droits sociaux devait renforcer. Foutaises ! A en croire certains, c'était en réalité le quartier général de l'ultralibéralisme, et il est démasqué. Il fallait pour faire ce chef-d'oeuvre masochiste, outre les habituels souverainistes, une classe politique élevée par des autruches, portée aux mensonges depuis de nombreuses années, des incompétents notoires à la manoeuvre dont un Président en exercice, et des cyniques en acier trempé dont un ancien Premier ministre socialiste.
Les Français savent d'expérience que notre pays va mal. Malheureusement, il va encore plus mal ce matin.
A première vue je trouve que c'est une assez bonne analyse:
Chef-d'oeuvre masochiste
Par Serge JULY
lundi 30 mai 2005 (Liberation - 06:00)
e sont des cris de douleur, de peur, d'angoisse et de colère que l'électorat de gauche a poussés dans les urnes, à l'occasion du référendum, face à la course folle du monde et face à l'incurie des hommes qui nous dirigent depuis plus de deux décennies. Comme en pareil cas, il fallait des leaders d'occasion qui nourrissent ce désarroi national. Les uns ont surenchéri dans la maladresse, les autres dans les mensonges éhontés. A l'arrivée, un désastre général et une épidémie de populisme qui emportent tout sur leur passage, la construction européenne, l'élargissement, les élites, la régulation du libéralisme, le réformisme, l'internationalisme, même la générosité.
Tous les référendums emboîtés les uns dans les autres ont été perdus par l'Europe. Référendum sur l'élargissement. Entre le spectre turc qui désignait sans ambages les musulmans, et le malheureux plombier polonais, les étrangers ont été invités à rester chez eux. Le Pen xénophobe, c'est son fonds de commerce, mais que des dirigeants de gauche fassent campagne sur ce terrain comme Chirac en 2002 sur l'insécurité, on croyait cette xénophobie-là impensable...
Référendum sur les élites. Les élites gouvernementales, les élites bruxelloises, les médias sans exception, et tous ceux qui plaidaient pour un système de décision autorisant l'émergence d'une Europe politique : ce sont tous des partisans de la France d'en haut, que la France d'en bas entend évidemment corriger, sinon raccourcir. La France d'en haut et la France d'en bas, c'est le duo bien connu de toutes les périodes populistes.
Référendum sur le libéralisme. Que des dirigeants de gauche, et à peu près toute la classe politique, aient accepté de délayer à longueur d'argumentaires les tracts d'Attac, à la manière de François Mitterrand plaidant pour la rupture avec le capitalisme dans les années 70, on est en plein délire, plus de trente ans après et après les succès que l'on sait. Cette année, on ne parlait plus de capitalisme mais d'un mot qui s'en voulait le synonyme absolu : le libéralisme. Cette fois, il fallait se prononcer pour ou contre la concurrence, pour ou contre la mondialisation.
Référendum sur la France. La France existe puisqu'elle est capable toute seule de renverser la table européenne ! A genoux les Européens devant notre non! Ce mensonge sur la renégociation à laquelle toute l'Europe devrait se prêter, il y a eu des responsables politiques pour le faire croire. Ou la France revotera ou l'Europe politique, c'est fini, parce que le risque au renoncement de l'ambition politique européenne est en plein essor.
Référendum sur le social. Le socialisme dans un seul pays est pour bientôt ! L'Europe est pourtant le seul espace social de la planète que la charte des droits sociaux devait renforcer. Foutaises ! A en croire certains, c'était en réalité le quartier général de l'ultralibéralisme, et il est démasqué. Il fallait pour faire ce chef-d'oeuvre masochiste, outre les habituels souverainistes, une classe politique élevée par des autruches, portée aux mensonges depuis de nombreuses années, des incompétents notoires à la manoeuvre dont un Président en exercice, et des cyniques en acier trempé dont un ancien Premier ministre socialiste.
Les Français savent d'expérience que notre pays va mal. Malheureusement, il va encore plus mal ce matin.
Les faux en écriture, faux bulletins de vote, sont réglementés par le protocole d’accord 32 bis alinéa 3 des conventions européennes.
La mention est une injure publique reconnue par les accord Europe 256 bis, 128, 2275 modifié pour la particularité chypriote.
L’emblème national n’est pas reconnu par les traités internationaux. de Nice.
Les négociations sont en cours afin modifier de déterminer les entreprises de juste concurrence habilitées à l’imprimerie de ces tractes, et nommées à l’aliéna 32 de la commission 125 du sous-traité de l’union européenne.
Les gardes frontières basques et belges seront diligentés aux frontières Polonaises, et veilleront au bon acheminement des bulletins. L’alinéa 23 bis modifié recours à 30% du financement par la Belgique le l’Italie, et l’Espagne.
Les représentants de la Portugal, de la France et du Danemark se réuniront pour définir les pourcentage de matière grasse animale référencée sous l’année 23 25 modifié de l’accord du 18 juin de l’an 2004 par le commission de Bruxelles, dans les lots de chocolat portant la mention AOC, après expertise de la commission lettonne.
La « construction » Européenne bat son plein !
La mention est une injure publique reconnue par les accord Europe 256 bis, 128, 2275 modifié pour la particularité chypriote.
L’emblème national n’est pas reconnu par les traités internationaux. de Nice.
Les négociations sont en cours afin modifier de déterminer les entreprises de juste concurrence habilitées à l’imprimerie de ces tractes, et nommées à l’aliéna 32 de la commission 125 du sous-traité de l’union européenne.
Les gardes frontières basques et belges seront diligentés aux frontières Polonaises, et veilleront au bon acheminement des bulletins. L’alinéa 23 bis modifié recours à 30% du financement par la Belgique le l’Italie, et l’Espagne.
Les représentants de la Portugal, de la France et du Danemark se réuniront pour définir les pourcentage de matière grasse animale référencée sous l’année 23 25 modifié de l’accord du 18 juin de l’an 2004 par le commission de Bruxelles, dans les lots de chocolat portant la mention AOC, après expertise de la commission lettonne.
La « construction » Européenne bat son plein !
Tu parles d'une analyse. Il a oublié, le gars July, de préciser que tous les médias ou presque, y compris le siens, soutenaient le oui. Sur cela il ne revient pas. Curieux, pour qui dresse ses arguments en liste, d'évacuer celui-là.
Et quelle élégance dans l'argumentaire ! Les partisans sont les seuls à avoir "menti", les autres étant seulement "maladroits". Ah ben tiens... On a pas dû suivre la campagne dans le même pays ! Les partisans du non se retrouvent sur la xénophobie... Mais oui, c'est rien que des extrémistes s'ils ont pas voté comme tu voulais, mon pote.
Moi, les anciens maoïstes babos qui comme July, Barroso ou Solana se font sur le tard les défenseurs de l'ordre établi, voire de l'Atlantisme, tu sais ce que je leur dis, July ?
Qu'ils se gardent leurs leçons à deux francs ! Déjà que je vais payer leur retraite quand personne ne sera là pour assurer la mienne...
Bon, hum, bref, on se calme et on lit cet intéressant papiersur Acrimed.
Et quelle élégance dans l'argumentaire ! Les partisans sont les seuls à avoir "menti", les autres étant seulement "maladroits". Ah ben tiens... On a pas dû suivre la campagne dans le même pays ! Les partisans du non se retrouvent sur la xénophobie... Mais oui, c'est rien que des extrémistes s'ils ont pas voté comme tu voulais, mon pote.
Moi, les anciens maoïstes babos qui comme July, Barroso ou Solana se font sur le tard les défenseurs de l'ordre établi, voire de l'Atlantisme, tu sais ce que je leur dis, July ?
Qu'ils se gardent leurs leçons à deux francs ! Déjà que je vais payer leur retraite quand personne ne sera là pour assurer la mienne...
Bon, hum, bref, on se calme et on lit cet intéressant papiersur Acrimed.
Excellent article, en effet - j'allais balancer le lien!LeNonce a écrit :Tu parles d'une analyse. Il a oublié, le gars July, de préciser que tous les médias ou presque, y compris le siens, soutenaient le oui.
... et on lit cet intéressant papiersur Acrimed.
L'analyse de la prose éditoriale française - et européenne - est argumentée et l'auteur en remontre aux élites plumitives nationales auto-proclamées : la simple lecture de ce texte souligne, outre leur mauvaise foi bien-pensante, les longueurs de retard qu'elles ont prises dans leur capacité à développer une pensée intellectuelle. Un petit stage Erasmus pourrait-il requinquer leurs facultés déclinantes ?