
Manger de la viande tue...
Re: Ben ouais...
mariabox a écrit :OK. Avec ma réponse, j'étais la première à ne pas t'agresser. Mais vu que tu insistes... moi aussi j'ai dealé - et pas fourgué, j'ai un certain respect pour ce que j'écris - des tas de papiers tabous. Mais ça concernait les drogues et le sexe. Ce n'était pas dans le registre "porteur" (tu sais ce que ça veut dire? moi je suis une spécialiste des articles "porteurs"). La presse écrite tient à ses annonceurs, et l'agro-alimentaire en fait partie, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué. Alors tu peux toujours me parler de ciblage, d'angle etc... je me marre. Ca fait 5 ans que je dirige un site où je fais passer les infos que je n'arrive pas à vendre, et en voyant "ton" sujet j'ai pensé que ça pourrait être pas mal pour mon édition d'avril. Mais vu comme tu te la pètes, ton sujet tu peux te le carrer bien profond. On t'aidera tous à l'enfoncer si tu veux...Jipé a écrit :(...)
ben pourtant j'ai quand même réussi à en fourguer des sujets tabous en huit ans de piges (notamment un dossier de 8 pages - 20 000 signes -... oui, huit pages sur l'euthanasie)... ce qui me fait dire que si tu sais bien vendre un papier en ayant bien ciblé les supports, tu peux vendre n'importe quel papier, ou presque.(...)






Bon, ceci-dit, qui vient faire un barbecue ?
Je mange de la viande, je suis en tant qu'humain un animal omnivore. Je ne tue pas ma viande moi-même, certes, mais s'il le fallait, je ne vois pas où serait le problème.
Cessez de faire vos chochottes... C'est ridicule...
Je mange de la viande, je suis en tant qu'humain un animal omnivore. Je ne tue pas ma viande moi-même, certes, mais s'il le fallait, je ne vois pas où serait le problème.
Cessez de faire vos chochottes... C'est ridicule...
Quand la femme du torero dort sur ses deux oreilles, à qui appartiennent les oreilles ?
Quel rapport ?
Euh… Si je ne m’abuse, Jipé a troqué sa casquette de journaliste, pour celle de RP. Ce qu’il fait n’est ni plus, ni moins, que de la communication associative. Ce qu’y n’a pas grand-chose a faire sur ce forum, a mon avis… 

le problème jipé, c'est que tu viens de nous faire découvrir un "anti" de plus.
si ta copine veut avoir des carences en fer et protéine sous prétexte que le veau est devenu la nouvelle figure du prolétariat opprimé, tant mieux pour elle. Et vous aurez pas de mômes ??? demande lui parce que mine de rien, ca implique aussi une certaine "souffrance" (galipettes, accouchement) et des quartiers de bidoche.
moi je voudrai juste qu'on arrête d'emm... les gens avec :
- et faut bien conduire
- et faut pas fumer
- et faut pas boire
- et faut pas dire des trucs parce que Dieudo, parce le mrap, parce que le Pen parce que cecicela,
- et faut pas manger de la viande maintenant (et le poisson, jusqu'à quand)
- et faut pas télécharger de la musique...
merde quoi à la fin.
"bientôt, il sera interdit de sourire aux inconnus dans la rue" celui qui trouve d'où vient cette citation gagne toute notre estime
si ta copine veut avoir des carences en fer et protéine sous prétexte que le veau est devenu la nouvelle figure du prolétariat opprimé, tant mieux pour elle. Et vous aurez pas de mômes ??? demande lui parce que mine de rien, ca implique aussi une certaine "souffrance" (galipettes, accouchement) et des quartiers de bidoche.
moi je voudrai juste qu'on arrête d'emm... les gens avec :
- et faut bien conduire
- et faut pas fumer
- et faut pas boire
- et faut pas dire des trucs parce que Dieudo, parce le mrap, parce que le Pen parce que cecicela,
- et faut pas manger de la viande maintenant (et le poisson, jusqu'à quand)
- et faut pas télécharger de la musique...
merde quoi à la fin.
"bientôt, il sera interdit de sourire aux inconnus dans la rue" celui qui trouve d'où vient cette citation gagne toute notre estime
C'est pas très nouveau. Ca fait un bail que les punks anglais ont, dans la cohorte de leurs idées anarchoïdes, intégré cette option.Kitano a écrit :Ouiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!! Ça y est, ils l'ont fait ! Ils nous ont inventé la dernière forme de racisme, l'antispécisme.
Et Le Cord', tu sais, les é-e-s, ça ne rallonge pas tant que ça, ça ne choque que les esprits un peu réac' et obtus, (t'inquiète, tu n'es pas le seul), et si tu y consacres un minimum de réflexion, tu t'apercevras que l'effacement du féminin dans le pluriel est bien plus signifiant que cela n'en a l'air. Je ne vois pas l'intérêt d'une réforme simplificatrice de l'orthographe (nénufar...), en revanche je visualise parfaitement l'intérêt de cette réforme-là.
Faut pas être réducteur comme ça quand on voit une croix dans un avatar.
Ca peut aussi être synonyme de vol à voile :
Georges Marchais a travaillé dans des usines produisant ce genre d'engins durant une période trouble
Boultan mésestimant la hauteur d'une marche à la sortie du rade de Marcel
Pas trouvé en septembre. Là, c'est début juillet, quelque part en Russie. Opération Barbapapa, ou quelque chose comme ça.
Bref. Tout ça pour dire, votre Eminence, que votre avatar est pour le moins chargé d'histoire.
Ca peut aussi être synonyme de vol à voile :
Georges Marchais a travaillé dans des usines produisant ce genre d'engins durant une période trouble
Boultan mésestimant la hauteur d'une marche à la sortie du rade de Marcel
Pas trouvé en septembre. Là, c'est début juillet, quelque part en Russie. Opération Barbapapa, ou quelque chose comme ça.
Bref. Tout ça pour dire, votre Eminence, que votre avatar est pour le moins chargé d'histoire.
Pris sous cet angle-là, je trouve que ce sujet a meilleure mine:Kitano a écrit :(...) C'est bien, nous restons dans la boucherie-charcuterie, nous ne dévions pas trop du sujet finalement.
Au départ, l'homme était végétarien. C'est quand qu'on a dérapé?
Si ça intéresse quequ'un...
... "the stars look very different today"
D Bowie in Space Oddity ...
D Bowie in Space Oddity ...
l'homme était végétarien (ah bon!!) croyait pas en Dieu, ne travaillait pas, il ne se mariait pas, voyageait à pieds....la liste de ce que l'homme ne faisait pas avant est trés trés longue. alors si on doit remonter à la préhistoire je reviendrais pour la 2300ème page. progrès ou dérapage, c'est un débat philosophique qui se tient encore. mais bon pour reprendre ton expression, on a dérapé le jour où on s'est mis sur nos deux pattes; et pour les fana en tout genre à cause d'une pomme.
tam
C'est intéressant quand même, l'anti-spécisme. Futile et dérisoire au regard des luttes à mener pour l'humain, mais peut-être pas tant que ça, finalement. On pourrait estimer qu'il faut avant tout se préoccuper des misères humaines avant de s'interroger sur la souffrance animale, mais cela participe peut-être d'une plus grande humanisation de l'humain, d'être capable de prendre en compte TOUTES les souffrances, d'être capable de s'adoucir, notamment dans son rapport aux animaux, parce que ce qui est en jeu, finalement, dans l'histoire, ce n'est pas tant l'animal, que l'humain, sa sensibilité, sa douceur. Parce qu'un humain doué d'une humanité plus profonde, un humain plus doux, plus sensible exploitera peut-être moins, tuera peut-être moins, avilira peut-être moins son prochain.
Juste comme ça, Jipé, je serais toi, je ne me vanterais pas d'être le mec d'une anti-spéciste. Pour qu'elle sublime dans un -isme excessif, extrême, un syncrétisme virant parfois au crétinisme, en ce qu'il tient à la fois de l'hindouisme (pour la sacralisation de la vache), du bouddhisme, du jaïnisme, de la sensiblerie que de l'hystérie, autant que d'une réflexion pas inintéressante sur la place de l'homme dans le monde, faut qu'elle ait un problème avec... tu sais, enfin, voilà, quoi, le truc qui calme bien les plus violentes des révoltes...Clairement, ton (?) message titre était excessif. Faut que tu déposes plein de petits baisers piqueurs sur ses lèvres quand elle part dans ses délires...
Reprenons, donc. Remettre en question la supériorité de l'humain ? Bah, peut-être dans deux cents ans nous verra-t'on comme des esclavagistes, mais pour le moment, elle me semble relativement incontestable. L'humain n'a pas atteint le sommet de la pyramide alimentaire pour se remettre à brouter. Puisque l'anti-spécisme emprunte au bouddhisme, il peut être intéressant de se tourner vers la doxa bouddhique pour l'analyse de cette école de pensée. En l'occurrence, l'humain est considéré comme le flot de conscience le plus abouti. Le plus large, fleuve de conscience là où l'insecte est rigole et l'âne ru. Ce qui fonde les plus engagés des bouddhistes à refuser de manger un animal mort autrement que par accident, certes. Sauf si la vie d'un humain est suspendue au fil d'un bon steak bien saignant, parce que la vie à protéger envers et contre toutes les autres formes, reste la vie de l'humain. Pas besoin cependant d'être un lama pour reconnaître une sensibilité à l'animal et estimer qu'il connaît le plaisir, la peur, le stress, dééjà. Ce que mon chat et moi nous racontons ne regarde que nous.
Bon, quittons ce cadre religieux qui ne justifie ni n'explique forcément grand chose. Alors, l'anti-spécisme au regard de ses contradictions et de ses aberrations. J'ai évoqué plus haut les punks à chiens, anglais surtout, et leur anti-spécisme. Mais leurs clébards, ils bouffent quoi ? Des galettes de quinoa ?
Quand, par surcroît, les anti-spécistes (pas forcément punk) envoient des lettres piégées sous couvert de lutte contre la vivisection, on est en pleine aberration. La violence comme moyen de lutte contre une certaine violence, pas réglo ça. Comme espérer avoir des plants sains avec des graines pourries...
Donc, pas inintéressant de penser la vanité de l'humain, mais pas d'ac' pour le caractère souvent excessif des luttes anti-spécistes.
Reste que l'argument que Jipé a rapidement évoqué, celui de conditions d'élevage et d'abattage décentes, reste intéressant. Pour tout ce que j'ai dit en intro, parce que la viande serait meilleure si des doses quasi-létales d'adrénaline ne la viciait, parce que l'élevage intensif, poules de batterie, cochons édentés, etc., a des répercussions environnementales, sociales et gustatives pas top.
Mais bon, restons calmes...
Juste comme ça, Jipé, je serais toi, je ne me vanterais pas d'être le mec d'une anti-spéciste. Pour qu'elle sublime dans un -isme excessif, extrême, un syncrétisme virant parfois au crétinisme, en ce qu'il tient à la fois de l'hindouisme (pour la sacralisation de la vache), du bouddhisme, du jaïnisme, de la sensiblerie que de l'hystérie, autant que d'une réflexion pas inintéressante sur la place de l'homme dans le monde, faut qu'elle ait un problème avec... tu sais, enfin, voilà, quoi, le truc qui calme bien les plus violentes des révoltes...Clairement, ton (?) message titre était excessif. Faut que tu déposes plein de petits baisers piqueurs sur ses lèvres quand elle part dans ses délires...
Reprenons, donc. Remettre en question la supériorité de l'humain ? Bah, peut-être dans deux cents ans nous verra-t'on comme des esclavagistes, mais pour le moment, elle me semble relativement incontestable. L'humain n'a pas atteint le sommet de la pyramide alimentaire pour se remettre à brouter. Puisque l'anti-spécisme emprunte au bouddhisme, il peut être intéressant de se tourner vers la doxa bouddhique pour l'analyse de cette école de pensée. En l'occurrence, l'humain est considéré comme le flot de conscience le plus abouti. Le plus large, fleuve de conscience là où l'insecte est rigole et l'âne ru. Ce qui fonde les plus engagés des bouddhistes à refuser de manger un animal mort autrement que par accident, certes. Sauf si la vie d'un humain est suspendue au fil d'un bon steak bien saignant, parce que la vie à protéger envers et contre toutes les autres formes, reste la vie de l'humain. Pas besoin cependant d'être un lama pour reconnaître une sensibilité à l'animal et estimer qu'il connaît le plaisir, la peur, le stress, dééjà. Ce que mon chat et moi nous racontons ne regarde que nous.
Bon, quittons ce cadre religieux qui ne justifie ni n'explique forcément grand chose. Alors, l'anti-spécisme au regard de ses contradictions et de ses aberrations. J'ai évoqué plus haut les punks à chiens, anglais surtout, et leur anti-spécisme. Mais leurs clébards, ils bouffent quoi ? Des galettes de quinoa ?
Quand, par surcroît, les anti-spécistes (pas forcément punk) envoient des lettres piégées sous couvert de lutte contre la vivisection, on est en pleine aberration. La violence comme moyen de lutte contre une certaine violence, pas réglo ça. Comme espérer avoir des plants sains avec des graines pourries...
Donc, pas inintéressant de penser la vanité de l'humain, mais pas d'ac' pour le caractère souvent excessif des luttes anti-spécistes.
Reste que l'argument que Jipé a rapidement évoqué, celui de conditions d'élevage et d'abattage décentes, reste intéressant. Pour tout ce que j'ai dit en intro, parce que la viande serait meilleure si des doses quasi-létales d'adrénaline ne la viciait, parce que l'élevage intensif, poules de batterie, cochons édentés, etc., a des répercussions environnementales, sociales et gustatives pas top.
Mais bon, restons calmes...