L’intention d’une définition est l’intérêt de comprendre ce que l’on est Soi-même, et comment l’on devient, dans ou par rapport à une réalité extérieure.Le subjectif signifie, quand on considère la volonté en général, l’aspect de la conscience de soi, dans son individualité dans la différence qu’elle présente avec son concept en soi.
… Elle ne repose que sur elle-même dans son intériorité…c’est la pure certitude de soi-même différente de la vérité…la particularité de [sa] volonté comme libre arbitre et contenu contingent de fins quelconques…ce qui est voulu…n’est d’abord qu’un contenu appartenant à la conscience de soi et un but non réalisé.
La volonté est simplement volonté objective en ce sens qu’elle a elle-même pour destination, et est par suite conforme à son concept, et véritable ; Mais la volonté objective, en tant que dépourvue de la forme indéfinie de la conscience de soi est aussi la volonté abîmée…quel que soit le contenu (volonté de l’enfant ou des coutumes aussi bien que de l’esclavage et de la superstition). L’objectivité est enfin la forme unilatérale qui s’oppose à la détermination subjective de la volonté, par suite l’immédiateté de l’existence, comme réalité extérieure ; [finalement] la volonté objective se fait seulement au moment de la réalisation de son but.
L’être en soi d’une « conscience de soi objective » est « abîmé » d’une forme définie. (Paraphrase positive ‘dépourvue de la forme indéfinie’ ou pourvue de sa forme définie)
Le passage, « le mouvement », d’une moralité subjective à une idée réalisée, objective dans sa détermination concrète, est le chemin d’un concept d’une essence universelle, qui reste subjective comme réalité extérieure, mais concorde, correspond, est identique, en soi, et dans leurs réalisations.[La] moralité subjective représente donc dans son ensemble le côté réel de concept de la liberté ; le progrès, dans cette sphère, est de dépasser la volonté existant seulement pour soi, qui d’abord n’est identique qu’en soi avec l’essence de la volonté universelle ; en supprimant cette différence par laquelle elle s’enfonce dans la particularité, le volonté devient ainsi identique pour soi avec la volonté existant en soi.
Ce mouvement est une organisation de ce nouveau terrain de la liberté, où la subjectivité, d’abord abstraite ou distincte du concept, lui devient adéquate et où l’idée reçoit sa véritable réalisation puisque la volonté subjective atteint des déterminations qui sont également objectives et donc vraiment concrètes.
L’imbécillité par la définition présente, et a priori en général, est celle d’une abolition de conscience, de pensée, et non pas celle informative comme connue ou comme identité.Le droit de l’intention, c’est que la qualité universelle de l’action ne soit pas seulement en soi, mais soit connue de l’agent, c’est-à-dire se trouve déjà placée dans sa volonté subjective ; de même inversement le droit objectif de l’action, comme on peut l’appeler, est qu’elle puisse s’affirmer comme sue et voulue par le sujet comme être pensant.
Ce droit au discernement entraîne avec soi l’irresponsabilité totale ou limitée des enfants, des imbéciles et des aliénés dans leurs actions…de même l’existence subjective contient une indétermination qui dépend de la puissance et de la force de la conscience en soi et de la sagesse ; mais cette indétermination ne peut entrer en considération que dans les cas de la folie, de l’imbécillité ou de l’âge, car il y a des états bien décidés qui abolissent le caractère de la pensée et de la liberté…
Conclure sur une organisation conceptuelle « informative », comme qualité universelle de l’action est une particularité culturelle, elle semble contradictoire à un fait d’examen, comme droit ou satisfaction, et semble représenter une aberration.
En conséquence, connaître « Ce » droit au discernement comme étude ou qualité, est une restriction du caractère de la pensée, ici la qualité universelle remarquable d’une explicitation déterministe d’un concept en général, et non pas celle de proprement un pur savoir.
Remarquez que l’on ne parle pas encore d’Une forme, mais d’Un universel de concept extérieur, que cette satisfaction dans l’action comme droit peut être celle « dictatoriale » comme forme conceptuelle externe, ainsi…La qualité universelle de l’action est en général, son contenu divers, ramené à la simple forme de l’universel. Mais le sujet comme réfléchi en soi-même est quelque chose de particulier en face de la particularité objective. Il y a alors un contenu particulier propre qui est son but et qui est l’âme déterminante de l’action, [lorsque ceci est accompli] on a la liberté subjective dans sa détermination la plus concrète : le droit du sujet de trouver sa satisfaction dans l’action.
De la même manière, « la formation subjective particulière », n’est à l’évidence pas celle formelle d’un cursus universitaire informatif particulier ou de « la Culture du Droit » comme organisation culturelle hiérarchique et qualité informative universelle de soi, ainsi encore…Le droit de la volonté subjective, c’est que ce qu’elle doit reconnaître comme valable soit apprécié par elle comme bon. D’autre part son action, en tant que but entrant dans l’objectivité extérieure, ne doit pas lui être imputée comme juste ou injuste, bonne ou mauvaise, légale ou illégale … à cause de sa définition formelle, l’appréciation est capable aussi bien d’être vraie, que d’être une simple probabilité ou une erreur. Que l’individu atteigne l’appréciation droite…cela dépend de sa formation subjective particulière, d’après le point de vue de cette sphère [sphère de la moralité subjective et son côté réel], qui est encore le point de vue de la moralité subjective.
La culture du Droit comme droit formel, droit procédural, droit d’examen, est une aberration restrictive de la pensée, et de l’universalité commune, débile lorsque l’un contredit l’autre.Sur ce terrain objectif, le droit de l’appréciation vaut pour le licite ou illicite, tels qu’ils se présentent dans le droit en vigueur et il se limite au sens le plus étroit de ce mot : connaissance en tant que le fait d’être informé de ce qui est licite et par suite obligatoire. Par la publicité des lois et par les mœurs communes, l’Etat enlève au droit d’examen le côté formel de la contingence pour le sujet, que le droit garde encore au niveau où nous sommes.
Sans erreur de ma part, « Revendiquer le droit privé… en face de l’universalité de l’état » est le fait d’un droit particulier communautaire ou identitaire qui serait revendiqué ainsi comme existence en soi et pour soi opposée à une forme autre forme universelle.Il faut du reste prendre garde au point de vue auquel sont considérés ici Droit et bien être, qui est le point de vue du droit formel et du bien particulier de l’individu ; ce qu’on appelle l’intérêt général, le bien de l’état, c’est-à-dire le droit de l’esprit concret réel, est une sphère toute différente, dans laquelle le droit formel est tout aussi subordonné que le bien particulier et le bonheur de l’individu.
[ceci] est une méprise fréquente dans l’abstraction de revendiquer le bien privé et le droit privé comme existant en Soi et pour soi en face de l’universalité de l’état.
De la même manière l’inversion de la revendication communautaire de « l’intérêt de l’état, l’intérêt général », comme perverti dans sa forme. …