Ce n'est pas dur de relativiser, c'est plutôt que l'ON NE DOIT PAS relativiser. Accepter de relativiser, c'est commencer à accepter toutes les mesures prises à l'encontre des chômeurs (et autres mais les chomeurs sont là le sujet). C'est commencer à tirer vers le bas, alors que l'on sait qu'il faut tirer vers le haut. Toujours vers le haut.
J'estime que ce n'est pas une situation où l'on peut se permettre de relativiser. Quand tu as commandé une glace trois boules et qu'elle arrive avec deux, OK tu relativises. Mais quand il s'agit de mesures sociales ou politiques aussi importantes qui touchent beaucoup (trop) de gens, c'est inacceptable. C'est d'autant plus inacceptable qu'on ne parle plus de chômage, alors qu'on n'a peut-être jamais vu autant de licenciements massifs. Seule l'insécurité est au cœur des discours politiques, ils en ont exclu les thèmes de la précarité et du chômage et ils nous passent des textes en douce. Alors accepter, c'est aller dans leur sens, et là, je me réveille. Je n'ai entendu personne s'insurger contre cette mesure (30 mois à 23), absolument personne, ni dans les médias, ni autour de moi. Je crois que c'est aussi ça qui me pousse à réagir violemment (de toute façon, je réagis toujours assez violemment sur ce genre de sujet qui fâche). Alors que les intermittents défilent, que les profs défilent, on n'a vu aucun défilé de chômeurs (on en rêve pourtant…) alors personne n'en a parlé. Mais c'est grave enfin !!!
Voilà, j'ai dit. Pis j'suis complètement hors sujet, je crains…
