Voir le monde avec un peu de poésie...
printemps.....Tout est lumière, tout est joie.
Tout est lumière, tout est joie.
L'araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Les rondes dentelles d'argent.
La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l'étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux.
La rose semble, rajeunie,
S'accoupler au bouton vermeil
L'oiseau chante plein d'harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.
Sous les bois, où tout bruit s'émousse,
Le faon craintif joue en rêvant :
Dans les verts écrins de la mousse,
Luit le scarabée, or vivant.
La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent;
Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale
D'où la douceur du ciel descend !
Tout vit et se pose avec grâce,
Le rayon sur le seuil ouvert,
L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe,
Le ciel bleu sur le coteau vert !
La plaine brille, heureuse et pure;
Le bois jase ; l'herbe fleurit.
- Homme ! ne crains rien ! la nature
sait le grand secret, et sourit.
Victor Hugo
L'araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Les rondes dentelles d'argent.
La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l'étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux.
La rose semble, rajeunie,
S'accoupler au bouton vermeil
L'oiseau chante plein d'harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.
Sous les bois, où tout bruit s'émousse,
Le faon craintif joue en rêvant :
Dans les verts écrins de la mousse,
Luit le scarabée, or vivant.
La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent;
Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale
D'où la douceur du ciel descend !
Tout vit et se pose avec grâce,
Le rayon sur le seuil ouvert,
L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe,
Le ciel bleu sur le coteau vert !
La plaine brille, heureuse et pure;
Le bois jase ; l'herbe fleurit.
- Homme ! ne crains rien ! la nature
sait le grand secret, et sourit.
Victor Hugo
Derrière le chaos règne un ordre parfait ...
furieuse poésie
Nous sommes tous poètes au fond de nous. Reste à trouver le chemin qui nous y conduit ...
Filou
www.amusoire.net
"L'homme a besoin d'un courage téméraire pour descendre en l'abîme de lui-même"
William Butler Yeats
Filou
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"Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d'eux." René Char
- Fabien_Lorch
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Re: furieuse poésie
Moi je n'écris que comme cela ce qui me vient je ne prétends pas vraiment poète...Filooo a écrit :Nous sommes tous poètes au fond de nous. Reste à trouver le chemin qui nous y conduit ...
Filou
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"L'homme a besoin d'un courage téméraire pour descendre en l'abîme de lui-même"
William Butler Yeats

Il n'y a que les sots et les morts qui ne changent pas d'opinion.
Et tous ces adeptes de camping sauvage qui s'évadent dans les hauteurs alors que vient Printemps... Témoignage en direct d'un aventurier du sac à dos perdu dans les sentiers isérois :
... Six belles hirondelles volant à ma rescousse
Firent naître des bleus accrochés au matin
Un rayon de soleil arriva sur les mousses
C'était un arc-en-ciel qui portait un chagrin
Je sentis le vent froid se poser sur mon corps
Soufflant sur la falaise où j'avais pris pour lit
La rosée des rochers dans un coin du vieux fort
Trempé et grelottant je sortis de ces draps
Qui me paralysaient. Je compris que là-bas
Je pleurerais encore l'étoile qui s'éteint
... Six belles hirondelles volant à ma rescousse
Firent naître des bleus accrochés au matin
Un rayon de soleil arriva sur les mousses
C'était un arc-en-ciel qui portait un chagrin
Je sentis le vent froid se poser sur mon corps
Soufflant sur la falaise où j'avais pris pour lit
La rosée des rochers dans un coin du vieux fort
Trempé et grelottant je sortis de ces draps
Qui me paralysaient. Je compris que là-bas
Je pleurerais encore l'étoile qui s'éteint
- dani l
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..Rita a écrit :![]()
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"Chaque employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence." Peter et Hull
- dani l
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.Rita a écrit :(...)
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- cochongrouik
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Après le Chikungunya, la Réunion reprend vie. Découverte des maisons créoles avec notre envoyé spécial qui raconte son enfance dans les îles :
...La varangue donnait sur une allée de sable
Bordée de roses rouges aux épines sanglantes
Les chaises en rotin blanc entouraient une table
Où un chapeau de pailles usé et jaunissant
Se soulevait léger aux caresses du vent
Qui apportait la pluie aux tôles vieillissantes
La brise s'était levée plus loin dans les cyprès
Couverts de mousses vertes inondées de résine
La maison quant à elle avait les tons changeants
D'une opale très pure au milieu des glycines
Ici je m'endormais à l'ombre des jasmins...
...La varangue donnait sur une allée de sable
Bordée de roses rouges aux épines sanglantes
Les chaises en rotin blanc entouraient une table
Où un chapeau de pailles usé et jaunissant
Se soulevait léger aux caresses du vent
Qui apportait la pluie aux tôles vieillissantes
La brise s'était levée plus loin dans les cyprès
Couverts de mousses vertes inondées de résine
La maison quant à elle avait les tons changeants
D'une opale très pure au milieu des glycines
Ici je m'endormais à l'ombre des jasmins...
- Lara Croft
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