Voir le monde avec un peu de poésie...
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Imaginons au 20 h un reporter parlant des sans abris et faisant témoigner l'un d'entre eux. Imaginons encore la déclaration suivante du sans abri en question :
"Porté par les grands vents de l'aube finissant
J'étais un jeune enfant qui cherchait son présent
Entre des nuits trop froides et l'onde hallucinée
Vers les soudaines hauteurs où montaient mes pensées.
Absent et sans destin, ô vrai je me perdis
Sur ces sentiers sans fin et ces chemins obscurs
Mon âme disparut et mes rêves s'en furent.
Depuis je suis aveugle : meurtris par ces visions
Mes yeux se sont fermés. Ils ne veulent plus voir
L'homme horrible qui passe en traînant ses haillons."
Ben on pourrait bouffer ses frites bien grasses devant la télé et trouver que le clodo dans la boîte parle super bien, sans avoir mauvaise conscience. De la poésie pour une télé réalité appétissante !
"Porté par les grands vents de l'aube finissant
J'étais un jeune enfant qui cherchait son présent
Entre des nuits trop froides et l'onde hallucinée
Vers les soudaines hauteurs où montaient mes pensées.
Absent et sans destin, ô vrai je me perdis
Sur ces sentiers sans fin et ces chemins obscurs
Mon âme disparut et mes rêves s'en furent.
Depuis je suis aveugle : meurtris par ces visions
Mes yeux se sont fermés. Ils ne veulent plus voir
L'homme horrible qui passe en traînant ses haillons."
Ben on pourrait bouffer ses frites bien grasses devant la télé et trouver que le clodo dans la boîte parle super bien, sans avoir mauvaise conscience. De la poésie pour une télé réalité appétissante !
...
Et bon appetit bien sûr ...
well I'm sorry but I'm not interested in gold mines, oil wells, shipping or real estate...
What would I liked to have been?
everything you hate!
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- Lara Croft
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Continuons d'imaginer les nouvelles neuves du monde sous cet angle poétique. Le petit Palestinien filmé mourant sur un trottoir d'une rue paniquée. Et un grand reporter tendu qui dirait :
"La mort a dépouillé comme tout bon chacal
Le petit corps inerte étendu sur les dalles
Il n'a pas dû souffrir, il a juste eu très mal
Tout en clignant des yeux, il s'est mis à pleurer
Il a eu froid soudain, il a toussé deux fois
Il n'a plus rien senti, il a vomi son sang...''
Moi j'en redemanderais de l'actualité pareille ! Pas vous ?
"La mort a dépouillé comme tout bon chacal
Le petit corps inerte étendu sur les dalles
Il n'a pas dû souffrir, il a juste eu très mal
Tout en clignant des yeux, il s'est mis à pleurer
Il a eu froid soudain, il a toussé deux fois
Il n'a plus rien senti, il a vomi son sang...''
Moi j'en redemanderais de l'actualité pareille ! Pas vous ?
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Reflets d'argent sur l'océan
Le soleil se couche à l'horizon
La barque file penchée, effleurée par les moutons
Le capitaine tristement à la barre attend.
Le visage penché il a compris
Sa peau burinée par le soleil, a rougi
Il sait que le moment est proche
Il sait qu'il ne doit pas louper le coche.
Mis à part un tic nerveux
Et le tein écarlate de son visage
Aucun signe, aucun adieu
Ne fait qu'il montre sa crainte du voyage.
Lascivement il pense
Son dernier repas gonfle sa panse
Mais dans son esprit tout est vide
Et l'on sent son regard livide.
Et puis la mer passe du bleu au noir
Profondément elle change
On croit voir y passer un ange
Mais ce ne fut qu'un vil espoir.
En haut du mat les voiles sont hissées
Sur la barque tout noir effilée
Il sait que le moment ets proche
Alors il allume la torche.
Apparît soudain une femme à ses cotés
Sans peur, rage ou amour
Pour elle il n'y a pas de retour
C'est son dernier trajet.
Le soleil se couche à l'horizon
La barque file penchée, effleurée par les moutons
Le capitaine tristement à la barre attend.
Le visage penché il a compris
Sa peau burinée par le soleil, a rougi
Il sait que le moment est proche
Il sait qu'il ne doit pas louper le coche.
Mis à part un tic nerveux
Et le tein écarlate de son visage
Aucun signe, aucun adieu
Ne fait qu'il montre sa crainte du voyage.
Lascivement il pense
Son dernier repas gonfle sa panse
Mais dans son esprit tout est vide
Et l'on sent son regard livide.
Et puis la mer passe du bleu au noir
Profondément elle change
On croit voir y passer un ange
Mais ce ne fut qu'un vil espoir.
En haut du mat les voiles sont hissées
Sur la barque tout noir effilée
Il sait que le moment ets proche
Alors il allume la torche.
Apparît soudain une femme à ses cotés
Sans peur, rage ou amour
Pour elle il n'y a pas de retour
C'est son dernier trajet.