C'est plus du "dilettantisme", c'est du masochisme plutôt.L’« armée de réserve » des précaires est utilisée par les entreprises comme une machine de guerre pour abaisser le seuil minimal d’exigence déontologique de la rédaction : le mensualisé est mis en concurrence avec le pigiste. « Je ne supporte plus d’être manipulée par mes employeurs dans le but de stimuler leurs salariés. Je n’ai pas les moyens de refuser les sujets que l’on m’astreint à bidonner ni les publi-reportages révoltants. Je suis en train de perdre la vocation pour ce métier que j’ai toujours voulu exercer et pour lequel je crois être suffisamment compétente. Le prix est extrêmement lourd à payer. »
A propos des pressions pour contrevenir à la déontologie, un autre pigiste commentait :« La résistance est facile tant que la rédaction fait bloc. » Une tâche impérative des rédactions et du personnel des entreprises est de ne pas tomber dans le piège d’une opposition artificielle entre précaires et permanents, qu’entretiennent les hiérarchies en jouant sur la peur du chômage et de la précarisation.
L'anpe et son professionnalisme
well I'm sorry but I'm not interested in gold mines, oil wells, shipping or real estate...
What would I liked to have been?
everything you hate!
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everything you hate!
J'avoue que j'ai un peu la même interprétation.
Je te parle de professionnels exerçant deux métiers (et en ce qui me concerne, l'un des deux était exercé pour vivre en attendant de percer en tant que journaliste, je comptais donc bien sur ma volonté et non sur l'ANPE). Toi, tu conclus en disant qu'il faut "privilégier les professionnels plutot que les dilettantes". Un professionnel n'est pas une personne qui bosse 40h par semaine dans un seul job mais une personne qui fait bien son travail. Celà vaut autant pour le journalisme que pour les arts, domaine que je fréquente également professionnellement.
Dans un monde idéal, je dirais qu'il faut privilégier les gens compétents plutôt que les branques, et ce quelle que soit la part de leurs revenus qui provient des piges. Dans un monde rationnel, je dirais que, faute de mieux, il faut s'occuper de proposer des annonces et un accompagnement à ceux qui en font la demande
Je te parle de professionnels exerçant deux métiers (et en ce qui me concerne, l'un des deux était exercé pour vivre en attendant de percer en tant que journaliste, je comptais donc bien sur ma volonté et non sur l'ANPE). Toi, tu conclus en disant qu'il faut "privilégier les professionnels plutot que les dilettantes". Un professionnel n'est pas une personne qui bosse 40h par semaine dans un seul job mais une personne qui fait bien son travail. Celà vaut autant pour le journalisme que pour les arts, domaine que je fréquente également professionnellement.
Dans un monde idéal, je dirais qu'il faut privilégier les gens compétents plutôt que les branques, et ce quelle que soit la part de leurs revenus qui provient des piges. Dans un monde rationnel, je dirais que, faute de mieux, il faut s'occuper de proposer des annonces et un accompagnement à ceux qui en font la demande

Lorsque le bûcheron pénétra dans la forêt avec sa hache, les arbres se dirent : "Ne nous inquiétons pas, le manche est des notres".
J'ai un peu l'impression d'apporter de l'eau à un moulin déjà bien alimenté, mais je ne peux pas résister... moi aussi je veux raconter mes annecdotes croustillantes.
Quand je me suis inscrite à l'ANPE il y a deux ans, j'ai reçu un accueil assez motivant. C'est vrai que ma conseillère ne pouvait pas m'apporter beaucoup d'aide en matière de recherche d'emploi, surtout en journalisme et elle s'est contentée d'approuver mes méthodes. Elle m'a en revanche encouragé à poursuivre dans cette voie et m'a notamment déconseillé de prendre un job alimentaire "en attendant", jugeant que ce serait vraiment dommage. Bref, j'étais à des kilométres de tout ce que j'avais entendu sur les conseillers ANPE. J'en profite même pour poser quelques questions concernant des formations en langues (tant qu'on y est, me dis-je, pourquoi ne pas muscler mon espagnol?) Toujours aussi sympa, la conseillère me parle du passeport langue, un dispositif qui existe en Ile de France, cofinancé par la région. Et comme j'ai moins de 25 ans, l'autre partie peut être financée par ma mission locale pour l'emploi.
Gonflée à bloc, et plus du tout sur mes gardes, petite naïve que je suis, je me rends quelques jours plus tard à ma fameuse mission locale. Et là je me retrouve embobinée, obligée de m'inscrire là-bas au lieu de l'ANPE normale pour avoir un entretien avec un mec qui est à fond dans la coupe d'Afrique des nations qu'il suit sur son petit poste de radio. Il remplit mon dossier, me demande par exemple les langues que j'ai apprises, et quand je lui dit espagnol il écrit (je dis bien écrit et non pas coche) allemand. Il ne semble avoir aucune idée de ce qu'est un DESS (c'est quel niveau? me demande-t-il candidement) encore moins un institut d'études politiques, pour lequel j'ai bien pris garde de ne pas utiliser de sigle, car je suis prévenante... Inutile de dire que pour le passeport langues, il n'y a plus de sous mais au fait "qu'est-ce que vous faites en ce moment?" Quand je lui dit que je cherche du travail et que je vais peut-être entamer un stage pour découvrir le monde de l'édition, il parait un peu contrarié. M'explique qu'il a un certain nombre de postes pour saisir les déclarations de revenu au ministère des finances, en CDD payé au SMIC et qu'il va m'inscrire pour après mon stage. Je dois lui apporter un CV et une lettre de motivation le lendemain, il est assez catégorique là-dessus. Et puis, "c'est mieux que de rester à la maison sans rien faire". je m'étrangle un peu. Mais en même temps j'ai un gros rhume, un peu de fièvre, très envie de rentrer chez moi et de pleurer sur mes espoirs déçus. J'acquiesse donc, et pars au plus vite. J'avoue c'est lâche et mou comme attitude, mais parfois on ne se sent pas le courage de résister...
Mais tout de même, le lendemain, je l'ai appelé pour lui dire que je ne lui aménerai pas de lettre de motivation.

Quand je me suis inscrite à l'ANPE il y a deux ans, j'ai reçu un accueil assez motivant. C'est vrai que ma conseillère ne pouvait pas m'apporter beaucoup d'aide en matière de recherche d'emploi, surtout en journalisme et elle s'est contentée d'approuver mes méthodes. Elle m'a en revanche encouragé à poursuivre dans cette voie et m'a notamment déconseillé de prendre un job alimentaire "en attendant", jugeant que ce serait vraiment dommage. Bref, j'étais à des kilométres de tout ce que j'avais entendu sur les conseillers ANPE. J'en profite même pour poser quelques questions concernant des formations en langues (tant qu'on y est, me dis-je, pourquoi ne pas muscler mon espagnol?) Toujours aussi sympa, la conseillère me parle du passeport langue, un dispositif qui existe en Ile de France, cofinancé par la région. Et comme j'ai moins de 25 ans, l'autre partie peut être financée par ma mission locale pour l'emploi.
Gonflée à bloc, et plus du tout sur mes gardes, petite naïve que je suis, je me rends quelques jours plus tard à ma fameuse mission locale. Et là je me retrouve embobinée, obligée de m'inscrire là-bas au lieu de l'ANPE normale pour avoir un entretien avec un mec qui est à fond dans la coupe d'Afrique des nations qu'il suit sur son petit poste de radio. Il remplit mon dossier, me demande par exemple les langues que j'ai apprises, et quand je lui dit espagnol il écrit (je dis bien écrit et non pas coche) allemand. Il ne semble avoir aucune idée de ce qu'est un DESS (c'est quel niveau? me demande-t-il candidement) encore moins un institut d'études politiques, pour lequel j'ai bien pris garde de ne pas utiliser de sigle, car je suis prévenante... Inutile de dire que pour le passeport langues, il n'y a plus de sous mais au fait "qu'est-ce que vous faites en ce moment?" Quand je lui dit que je cherche du travail et que je vais peut-être entamer un stage pour découvrir le monde de l'édition, il parait un peu contrarié. M'explique qu'il a un certain nombre de postes pour saisir les déclarations de revenu au ministère des finances, en CDD payé au SMIC et qu'il va m'inscrire pour après mon stage. Je dois lui apporter un CV et une lettre de motivation le lendemain, il est assez catégorique là-dessus. Et puis, "c'est mieux que de rester à la maison sans rien faire". je m'étrangle un peu. Mais en même temps j'ai un gros rhume, un peu de fièvre, très envie de rentrer chez moi et de pleurer sur mes espoirs déçus. J'acquiesse donc, et pars au plus vite. J'avoue c'est lâche et mou comme attitude, mais parfois on ne se sent pas le courage de résister...

Mais tout de même, le lendemain, je l'ai appelé pour lui dire que je ne lui aménerai pas de lettre de motivation.
Perso j'ai déjà fait 2-3 prestations ANPE (dont 1 stage) qui ont été, disons, correctes. L'une était du "coaching" avec un cabinet de recrutement pour optimiser les candidatures - franchement, c'était bien. L'autre était un stage DIP qui, même pas de formation et court (6 semaines) m'a permise de voir un autre secteur d'activité. Je commence à en voir les retours.
Mais je comprends pas pourquoi toutes ces prestations sont réservées aux jeunes diplômés (ce que je ne suis plus) ?? En quoi un chômeur longue durée plus tout jeune diplômé ne pourrait y avoir droit ? Pour lui, les prestations se réduisent comme peau de chagrin ! D'autant que c'est peut-être celui qui en a le plus besoin - ça tourne pas rond là-dedans !
L'ANPE est un des endroits au monde où je mets le moins les pieds (les "bonnes" prestations ne rattrapent pas le reste...) tellement j'ai l'impression d'y perdre mon temps et ma motivation, à voir la tête que tout le monde y tire (même si je les comprends) et la pertinence des RDV avec les agents...
Mais je comprends pas pourquoi toutes ces prestations sont réservées aux jeunes diplômés (ce que je ne suis plus) ?? En quoi un chômeur longue durée plus tout jeune diplômé ne pourrait y avoir droit ? Pour lui, les prestations se réduisent comme peau de chagrin ! D'autant que c'est peut-être celui qui en a le plus besoin - ça tourne pas rond là-dedans !

L'ANPE est un des endroits au monde où je mets le moins les pieds (les "bonnes" prestations ne rattrapent pas le reste...) tellement j'ai l'impression d'y perdre mon temps et ma motivation, à voir la tête que tout le monde y tire (même si je les comprends) et la pertinence des RDV avec les agents...
Quand même pas...
Mais par contre, pour rester dans ce vocabulaire, je pense qu'il devrait y avoir obligation de moyens (càd tout mettre en oeuvre pour). Et de ce que j'ai pu constater en 18 mois, c'est loin d'être le cas. Combien de fois j'ai entendu des agents dire "je sais pas, j'y connais rien" - ça craint, quand même... Ou alors je suis vraiment tombée sur une agence d'exception.
Donc je préfère chercher les infos et offres ailleurs, car cet endroit me fout le bourdon.
Mais par contre, pour rester dans ce vocabulaire, je pense qu'il devrait y avoir obligation de moyens (càd tout mettre en oeuvre pour). Et de ce que j'ai pu constater en 18 mois, c'est loin d'être le cas. Combien de fois j'ai entendu des agents dire "je sais pas, j'y connais rien" - ça craint, quand même... Ou alors je suis vraiment tombée sur une agence d'exception.
Donc je préfère chercher les infos et offres ailleurs, car cet endroit me fout le bourdon.
bonjour,
Bonjour,
Je suis inscrit a l'ANPE comme administrateur réseaux, et finalement, faute de grive, dans tout ce qui est maintenance/installation de réseaux et systèmes informatique.
Voila ce que je reçois de la part de l'ANPE.
http://img510.imageshack.us/my.php?image=34jk.jpg
Je suis inscrit a l'ANPE comme administrateur réseaux, et finalement, faute de grive, dans tout ce qui est maintenance/installation de réseaux et systèmes informatique.
Voila ce que je reçois de la part de l'ANPE.
http://img510.imageshack.us/my.php?image=34jk.jpg
Parmi toutes les bêtises que j'ai entendues à l'ANPE, il y en a une qui m'a particulièrement choquée.
J'ai un DEA de sciences humaines. Et la conseillère ANPE me sort: "Je ne comprends pas que l'État n'INTERDIT pas ce genre de formation qui ne sert à rien."
Je veux bien croire que ce n'est pas un tapis rouge vers le monde de l'entreprise, mais 'faut pas déconner. Elle va être belle, la recherche française. Pourquoi ne pas interdire aussi la recherche scientifique, tant qu'on y est.
J'ai un DEA de sciences humaines. Et la conseillère ANPE me sort: "Je ne comprends pas que l'État n'INTERDIT pas ce genre de formation qui ne sert à rien."

Je veux bien croire que ce n'est pas un tapis rouge vers le monde de l'entreprise, mais 'faut pas déconner. Elle va être belle, la recherche française. Pourquoi ne pas interdire aussi la recherche scientifique, tant qu'on y est.
La formation, espèce en voie de disparition
Que ceux qui ont pu se faire financer une formation lèvent la main !
Je suis inscrite à l'ANPE depuis 6 mois et suis pigiste, comme on dit, "par défaut". Récemment, je tombe sur une formation incontestablement faite pour moi : 3 jours de conseils très pratiques pour améliorer ses méthodes, ses propositions de piges, son approche journalistique,...
Motivée, je me rends à mon ANPE pour demander une aide au financement. Après 1h30 d'attente (alors que j'étais là 30 mn avant l'ouverture) la conseillère, au demeurant très sympathique, me dit : "La formation, c'est fini !" "Comment ça ?" je dis. Réponse : "Avant, tout le monde pouvait se faire financer n'importe quoi. Aujourd'hui, ça ne marche plus. On ne pourra presque plus financer, de toute façon on nous donne pas les sous pour ça. Ca me désole. Je me sens impuissante." Moi aussi. Conclusion : pour bénéf d'une aide, une seule solution : se tourner vers la Région... Mais il faut que ça soit une formation d'au moins 200 heures, et qualifiante (mais je n'ai plus besoin de diplômes...!!)
Qui a parlé de la formation tout au long de la vie, déjà ?
Je suis inscrite à l'ANPE depuis 6 mois et suis pigiste, comme on dit, "par défaut". Récemment, je tombe sur une formation incontestablement faite pour moi : 3 jours de conseils très pratiques pour améliorer ses méthodes, ses propositions de piges, son approche journalistique,...
Motivée, je me rends à mon ANPE pour demander une aide au financement. Après 1h30 d'attente (alors que j'étais là 30 mn avant l'ouverture) la conseillère, au demeurant très sympathique, me dit : "La formation, c'est fini !" "Comment ça ?" je dis. Réponse : "Avant, tout le monde pouvait se faire financer n'importe quoi. Aujourd'hui, ça ne marche plus. On ne pourra presque plus financer, de toute façon on nous donne pas les sous pour ça. Ca me désole. Je me sens impuissante." Moi aussi. Conclusion : pour bénéf d'une aide, une seule solution : se tourner vers la Région... Mais il faut que ça soit une formation d'au moins 200 heures, et qualifiante (mais je n'ai plus besoin de diplômes...!!)
Qui a parlé de la formation tout au long de la vie, déjà ?

J'ai vécue la meme chose en arrivant sur Paname, sortant d'un emploi solidarité (à l'epok) je souhaitais une formation pour devenir journaliste radio non seulement plutot que de me proposer des emplois dans ma branche il m'on proposer du télémarketing mais surtout la dame avait l'air paumé.....au final elle m'as diriger vers l'anpe du spectacle donc je suis resortie de l'anpe avec le message suivant: travailler 1 année et vous pourriez vous offrir la formation de vos reves... autrement dit entré en précarité sur n'importe quel job, cumuler les heures et seulement aprés vous pourriez prétendre à un formation.... finalement je bosse et je trouve des piges et des formations mais jamais grâce à l'anpe..... trop largué
Un jour convoqué par l'ANPE pour une raison inconnue, je me prépare, sors toutes les copies de mes diplômes, liste mes expériences pros et me présente avec un CV chez la madame conseillère qui entre deux coups de téléphone perturbateurs, me dit qu'elle a raté trois fois le CAPES d'Anglais et que dégoûtée elle a renoncé pour devenir fonctionnaire à l'ANPE. Bref, je sors mon CV de deux pages et demie (oui un très détaillé) et lui demande si elle peut m'aider à trouver un truc. ELle m'envoie tenez vous bien au GRETA où je dois rencontrer une conseillère professionnelle qui va m'aider à... je ne sais trop quoi. Quelques jours plus tard, un vendredi après midi j'arrive au GRETA comme convenu à 14h30. Je poireaute une heure, et enfin, je suis reçu. En regardant mes diplômes, mon CV et mes expériences professionnelles et le projet que j'avais rédigé dans un Français très soutenu, la dame joue avec ses lunettes et me regarde droit dans les yeux en disant :"Pfff...ben, ouais... oui, en effet, ben...Pffffou...je ne peux rien pour vous. Au revoir Monsieur !"
Et c'est véridique !
Et c'est véridique !
R
Les agents ANPE ne sont pas des fonctionnaires.
Les agents ANPE font de la prospection entreprise pour récuperer des offes d'emploi(elles ne leurs tombent pas toutes cuites dans le bec!).
Il faut arrêter de rejetter la responsablité d'un marché du travail déplorable sur les agents ANPE (pas d'offres =forcément pas d'embauche)
Les agents ANPE font de la prospection entreprise pour récuperer des offes d'emploi(elles ne leurs tombent pas toutes cuites dans le bec!).
Il faut arrêter de rejetter la responsablité d'un marché du travail déplorable sur les agents ANPE (pas d'offres =forcément pas d'embauche)
l'ANPE et son professionnalisme
Pas d'offres = forcément pas d'embauche. Certes, mais un peu d'encouragement, cela ne fait pas de mal. Par exemple, le jour où je suis allée m'inscrire à l'ANPE (j'avais 25 ans), voilà ce que j'ai eu comme réponse après avoir listé mes diplômes : « Et vous pensez trouver quel type d'emploi avec ça ? » C'est plaisant à entendre, surtout quand on a bac + 5. Je vous rassure, depuis j'ai trouvé du boulot. Mais certainement pas grâce à l'ANPE...
Je crois, hélas pour l'avoir vu plusieurs fois, que beaucoup d'agents sont suspicieux à l'égard des chômeurs. Tu n'as pas de travail donc tu es un glandeur. Il paraît, selon un ami fraîchement chômeur, que les choses ont changé. Il y a un accueil, un suivi et même un certain soutien. Il m'a dit avoir été mieux conseillé, soutenu dans sa démarche avec une réelle motivation chez l'agente qui suit son dossier. Ce qui est rassurant mais est-ce partout le cas ?