future grande journaliste a écrit :Comme quoi, ça me fait bien rire quand j'entends partout : "c'est pour votre bien qu'on augmente les taxes sur le tabac..." Oui, bien sûr, c'est marqué du con sur mon front????
C'est pas si simple je pense. Quand on gouverne, on est généralement pris au piège du système, autant que tout un chacun. .
Indéniablement, le tabac coûte très cher (en cancer, mais aussi paradoxalement en campagnes et actions anti-tabac etc). Ce coût est supporté par la société, et c'est parfaitement normal (le jour où on devra payer nos chimios...

). Mais en contrepartie, il est aussi normal que ce surcoût soit financé par la vente de tabac.
Je développe...
Comme le tabac est un produit addictif et installé culturellement, il est là pour longtemps.
Donc si l'Etat se défaisait de son monopole, voire interdisait le tabac (comme le voudrait la logique de ceux qui critiquent l'Etat dealer), ça reviendrait de fait à une privatisation bien merdique, type EDF et SNCF (en cours...):
ce qui rapporte (vente d'électricité, de billets de trains, de paquet de clopes) au privé, (si le tabac est interdit, contrebande, contre laquelle il serait impossible de lutter) et
ce qui coûte, (entretien des réseaux, sécurité, centrales, cancers et campagnes anti-tabac), au public, bien con comme toujours
D'où attitude logique de l'Etat, qui conserve son monopole, et augmente les tarifs à la fois pour dissuader les fumeurs et pour financer le coût en question. Pas d'autre solution pour préserver à la fois un minimum de santé publique et un minimum de finances publiques.
Dommage que cette logique impeccablement suivie ne soit pas d'actualité pour les services publics
Sinon pour le remboursement des produits de substitution, je suis plutôt d'accord avec toi, à condition que ce soit pas des poudres de perlimpinpin.