Paul C. Marcinkus a écrit :On va petut-être attendre d'avoir un peu plus de précisions, l'enquête ne portant que sur les Hauts de Seine, qui ne représente que le tiers de la population de la Petite Couronne (92-93-94). Sans compter la Grande, ni même Paris.
apprends à lire s'il te plait, ou à mieux te renseigner. il s'agit d'une enquête menée dans le nord des hauts de seine auprès de sept cents personnes qui ont permis de recueillir un nombre important de témoignages sur la prostitution non professionnelle. Selon les auteurs de cette enquête qui a débuté en 2001 on trouve un peu de tout : la victime de tournantes complètement paumée qui, n'accordant plus aucune valeur à son corps décide de se prostituer, jusqu'à la petite étudiante qui a largement de quoi vivre mais veut davantage que l'essentiel, même quand elle a déjà le superflu. il y en a aussi -j'en connais- qui l'on fait juste une fois ou deux, juste à titre de curiosité, qui ont trouvé ça cool mais n'ont pas recommencé, par peur sans doute de l'engrenage, et bien sur aussi le risque de tomber un jour sur un malade avec qui ce ne serait pas cool du tout...
la différence avec l'aube des temps est précisément là : on le faisait de manière voilée, dans la honte, aujourd'hui on s'en vanterait presque, on trouve ça "fun", carrément "in". Cela dit rien de bien neuf : cette "paraprostitution" selon le terme employé par les auteurs existe et ne fait que croitre dans de nombreux pays occidentaux, mais c'est à ma connaissance la première étude un tant soit peu sérieuse sur le sujet en france.
Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire "parce que je le vaux bien" est une allusion à peine voilée à la prostitution (et pas voilée du tout, quand on connait le milieu de la pub !), qui a pourtant connu le succès que l'on sait, contrairement à "il a la voiture, il aura la femme" qui a été très vite retiré des écrans...