Mieux vaut tard...
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Le président polonais affirme: on nous a "menés en bateau" sur les ADM
VARSOVIE (AFP) - Le président polonais Aleksander Kwasniewski a affirmé jeudi que son pays avait "été mené en bateau" sur l'existence d'armes de destruction massive en Irak, lors d'une rencontre avec des journalistes français.
"Qu'on nous ait leurrés avec les armes de destruction massive, c'est vrai. On nous a menés en bateau", a-t-il déclaré à ces journalistes en visite à Varsovie. Les Polonais n'avaient jusqu'à présent jamais remis en cause les arguments avancés par Washington pour obtenir leur soutien dans la campagne militaire lancée il y a exactement un an contre le régime de Saddam Hussein. L'administration américaine avait notamment affirmé que l'Irak avait un programme d'armes de destruction massive. Mais ces affirmations n'ont jamais été prouvées, au point que le patron du groupe d'experts américains chargé du dossier, David Kay, a démissionné. Tant lui que l'ancien chef des inspecteurs de l'Onu en Irak, Hans Blix, estiment que le diagnostic américain et britannique était faux. Varsovie considère néanmoins qu'elle ne peut plus reculer: un retrait des troupes polonaises de la coalition d'Irak n'aurait pas de sens, a déclaré M. Kwasniewski. "On est à la mi-mars et je pose la question: si le retrait devait signifier le retour à la guerre, à des purges ethniques, à l'agression contre des pays limitrophes, quel serait alors le sens de ce retrait des troupes ?", s'est-il interrogé. "Si on proteste contre le rôle trop important des Etats-Unis dans la politique mondiale et qu'on retire nos troupes en sachant que ce sont les soldats américains qui vont les remplacer, quel en est le sens ?", a-t-il encore demandé. La Pologne administre une des quatre zones de l'Irak à la tête d'une force multinationale de plus de 9.000 hommes, dont 1.300 soldats espagnols que les socialistes vainqueurs des législatives de dimanche en Espagne envisagent de rapatrier à la fin de leur mandat le 30 juin. M. Kwasniewski a estimé que le parti socialiste espagnol (PSOE) s'était opposé à la guerre en Irak "car son succès (électoral) était peu probable". Il s'est dit "très déçu" et "désabusé" par l'annonce du futur chef de gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero d'un retrait probable de troupes. "En Irak, nous ne pouvons pas changer notre mission de stabilisation en mission de déstabilisation", a affirmé M. Kwasniewski. "Nous verrons ce que dira le gouvernement espagnol" issu du scrutin, mais "la passivité n'aboutit à rien", a-t-il ajouté. L'objectif, a encore dit le président polonais, est "de réussir maintenant cette mission de stabilisation", de réussir "le transfert de souveraineté". Il a aussi réaffirmé la volonté de la Pologne de voir l'Otan prendre la relève de la force de stabilisation en Irak. Il faut que "l'OTAN assume la responsabilité en Irak", a-t-il dit.
Les polonais étaient les derniers soutiens importants de la position US en Europe continentale non ? Le pire, c'est que je comprends la décision polonaise de rester là-bas. La pire chose aujourd'hui serait, à mon sens, un retrait brutal des forces de l'Otan.
VARSOVIE (AFP) - Le président polonais Aleksander Kwasniewski a affirmé jeudi que son pays avait "été mené en bateau" sur l'existence d'armes de destruction massive en Irak, lors d'une rencontre avec des journalistes français.
"Qu'on nous ait leurrés avec les armes de destruction massive, c'est vrai. On nous a menés en bateau", a-t-il déclaré à ces journalistes en visite à Varsovie. Les Polonais n'avaient jusqu'à présent jamais remis en cause les arguments avancés par Washington pour obtenir leur soutien dans la campagne militaire lancée il y a exactement un an contre le régime de Saddam Hussein. L'administration américaine avait notamment affirmé que l'Irak avait un programme d'armes de destruction massive. Mais ces affirmations n'ont jamais été prouvées, au point que le patron du groupe d'experts américains chargé du dossier, David Kay, a démissionné. Tant lui que l'ancien chef des inspecteurs de l'Onu en Irak, Hans Blix, estiment que le diagnostic américain et britannique était faux. Varsovie considère néanmoins qu'elle ne peut plus reculer: un retrait des troupes polonaises de la coalition d'Irak n'aurait pas de sens, a déclaré M. Kwasniewski. "On est à la mi-mars et je pose la question: si le retrait devait signifier le retour à la guerre, à des purges ethniques, à l'agression contre des pays limitrophes, quel serait alors le sens de ce retrait des troupes ?", s'est-il interrogé. "Si on proteste contre le rôle trop important des Etats-Unis dans la politique mondiale et qu'on retire nos troupes en sachant que ce sont les soldats américains qui vont les remplacer, quel en est le sens ?", a-t-il encore demandé. La Pologne administre une des quatre zones de l'Irak à la tête d'une force multinationale de plus de 9.000 hommes, dont 1.300 soldats espagnols que les socialistes vainqueurs des législatives de dimanche en Espagne envisagent de rapatrier à la fin de leur mandat le 30 juin. M. Kwasniewski a estimé que le parti socialiste espagnol (PSOE) s'était opposé à la guerre en Irak "car son succès (électoral) était peu probable". Il s'est dit "très déçu" et "désabusé" par l'annonce du futur chef de gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero d'un retrait probable de troupes. "En Irak, nous ne pouvons pas changer notre mission de stabilisation en mission de déstabilisation", a affirmé M. Kwasniewski. "Nous verrons ce que dira le gouvernement espagnol" issu du scrutin, mais "la passivité n'aboutit à rien", a-t-il ajouté. L'objectif, a encore dit le président polonais, est "de réussir maintenant cette mission de stabilisation", de réussir "le transfert de souveraineté". Il a aussi réaffirmé la volonté de la Pologne de voir l'Otan prendre la relève de la force de stabilisation en Irak. Il faut que "l'OTAN assume la responsabilité en Irak", a-t-il dit.
Les polonais étaient les derniers soutiens importants de la position US en Europe continentale non ? Le pire, c'est que je comprends la décision polonaise de rester là-bas. La pire chose aujourd'hui serait, à mon sens, un retrait brutal des forces de l'Otan.
A louer, bon état général, faire offre
"2004, année de transition", ça continue :
Le président taiwanais blessé par balle, l'élection maintenue
Par Jane Macartney
TAIPEH (Reuters) - Le président taiwanais Chen Shui-bian a été blessé par balles à l'abdomen vendredi, à la veille de l'élection présidentielle que les autorités de l'île ont décidé de maintenir.
Chen, qui tentera de se faire réélire samedi, est hors de danger ainsi que la vice-présidente Annette Lu, touchée à la jambe droite, a indiqué à Reuters son porte-parole.
Le président et la vice-présidente ont pu quitter l'hôpital, a déclaré à Reuters un porte-parole de l'hôpital.
Le Parti démocrate progressiste (PDP) de Chen et le Parti nationaliste de son adversaire Lien Chan ont tous deux suspendu leur campagne en vue de l'élection présidentielle, dont le résultat s'annonce extrêmement serré.
Chen et Lu circulaient à bord d'une jeep décapotable à l'occasion d'un déplacement électoral à Tainan, ville natale du président dans le sud de l'île. Ils saluaient de la main leurs partisans lorsque des coups de feu ont retenti dans leur direction.
D'après la police, qui n'a procédé à aucune arrestation, deux coups de feu auraient été tirés à l'aide de pistolets ordinaires.
"Les coups de feu ont retenti alors que des pétards étaient en train d'exploser, donc nous ne savons même pas combien de balles ont été tirées", a dit un enquêteur à Reuters.
Selon Chiou I-jen, chef de cabinet de Chen, une seule balle a été tirée contre le véhicule présidentiel vers 13h45 locales (05h45 GMT).
"La balle a d'abord touché la vice-présidente au genou, puis le président", a précisé à la chaîne de télévision TVBS un parlementaire du PDP présent dans le cortège.
APPEL AU CALME
Chen, qui ne portait pas de gilet pare-balles, a été immédiatement hospitalisé à Tainan. D'après les chaînes de télévision taiwanaises, il aurait été en mesure de marcher sans aide jusqu'aux salles de soins, contrairement à Lu, blessée à la jambe droite.
"Ils sont tous deux conscients et leurs vies ne sont pas en danger", a souligné Chiou, selon lequel les médecins n'ont retrouvé qu'une seule balle dans l'abdomen de Chen, 54 ans.
Chen a rapidement lancé un appel au calme à l'adresse de ses partisans qui devaient participer dans la soirée aux derniers meetings de campagne avant le scrutin de samedi.
"Afin de préserver la stabilité sociale, nous avons suspendu toutes les activités de campagne", a annoncé Su Chen-Chang, directeur de campagne du PDP.
L'opposition nationaliste, qui pourrait revenir au pouvoir après en avoir été évincé par Chen en 2000, a emboîté le pas du PDP. "En raison de cette situation exceptionnelle, nous avons décidé de suspendre ce soir toutes nos activités de campagne", a déclaré Lien lors d'une conférence de presse à Taipeh.
FAIBLES REPERCUSSIONS
L'élection se déroulera toutefois comme prévu, ont indiqué les autorités.
"Conformément au droit électoral, l'élection aura lieu sauf en cas de décès d'un candidat", a dit à Reuters un responsable de la Commission électorale centrale.
Pour les politologues, les répercussions de cet attentat sur le résultat du scrutin pourraient être minimes, la plupart des électeurs ayant déjà fait leur choix entre Chen, partisan de l'indépendance vis-à-vis de la Chine, et Lien, qui a adopté une attitude plus conciliante envers Pékin.
L'élection, à laquelle 16,5 millions de Taiwanais sont appelés à participer, devrait se jouer à quelque milliers de voix.
Outre l'élection présidentielle, Chen a convoqué un référendum samedi sur les capacités de défense de Taiwan.
La Chine a fait part de son mécontentement contre cette initiative, qu'elle assimile à une manoeuvre indépendantiste.
Les autorités chinoises, qui considèrent Taiwan comme une province rebelle à rattacher au continent par la force si nécessaire, n'ont fait aucun commentaire sur l'attentat contre Chen.
Le président taiwanais blessé par balle, l'élection maintenue
Par Jane Macartney
TAIPEH (Reuters) - Le président taiwanais Chen Shui-bian a été blessé par balles à l'abdomen vendredi, à la veille de l'élection présidentielle que les autorités de l'île ont décidé de maintenir.
Chen, qui tentera de se faire réélire samedi, est hors de danger ainsi que la vice-présidente Annette Lu, touchée à la jambe droite, a indiqué à Reuters son porte-parole.
Le président et la vice-présidente ont pu quitter l'hôpital, a déclaré à Reuters un porte-parole de l'hôpital.
Le Parti démocrate progressiste (PDP) de Chen et le Parti nationaliste de son adversaire Lien Chan ont tous deux suspendu leur campagne en vue de l'élection présidentielle, dont le résultat s'annonce extrêmement serré.
Chen et Lu circulaient à bord d'une jeep décapotable à l'occasion d'un déplacement électoral à Tainan, ville natale du président dans le sud de l'île. Ils saluaient de la main leurs partisans lorsque des coups de feu ont retenti dans leur direction.
D'après la police, qui n'a procédé à aucune arrestation, deux coups de feu auraient été tirés à l'aide de pistolets ordinaires.
"Les coups de feu ont retenti alors que des pétards étaient en train d'exploser, donc nous ne savons même pas combien de balles ont été tirées", a dit un enquêteur à Reuters.
Selon Chiou I-jen, chef de cabinet de Chen, une seule balle a été tirée contre le véhicule présidentiel vers 13h45 locales (05h45 GMT).
"La balle a d'abord touché la vice-présidente au genou, puis le président", a précisé à la chaîne de télévision TVBS un parlementaire du PDP présent dans le cortège.
APPEL AU CALME
Chen, qui ne portait pas de gilet pare-balles, a été immédiatement hospitalisé à Tainan. D'après les chaînes de télévision taiwanaises, il aurait été en mesure de marcher sans aide jusqu'aux salles de soins, contrairement à Lu, blessée à la jambe droite.
"Ils sont tous deux conscients et leurs vies ne sont pas en danger", a souligné Chiou, selon lequel les médecins n'ont retrouvé qu'une seule balle dans l'abdomen de Chen, 54 ans.
Chen a rapidement lancé un appel au calme à l'adresse de ses partisans qui devaient participer dans la soirée aux derniers meetings de campagne avant le scrutin de samedi.
"Afin de préserver la stabilité sociale, nous avons suspendu toutes les activités de campagne", a annoncé Su Chen-Chang, directeur de campagne du PDP.
L'opposition nationaliste, qui pourrait revenir au pouvoir après en avoir été évincé par Chen en 2000, a emboîté le pas du PDP. "En raison de cette situation exceptionnelle, nous avons décidé de suspendre ce soir toutes nos activités de campagne", a déclaré Lien lors d'une conférence de presse à Taipeh.
FAIBLES REPERCUSSIONS
L'élection se déroulera toutefois comme prévu, ont indiqué les autorités.
"Conformément au droit électoral, l'élection aura lieu sauf en cas de décès d'un candidat", a dit à Reuters un responsable de la Commission électorale centrale.
Pour les politologues, les répercussions de cet attentat sur le résultat du scrutin pourraient être minimes, la plupart des électeurs ayant déjà fait leur choix entre Chen, partisan de l'indépendance vis-à-vis de la Chine, et Lien, qui a adopté une attitude plus conciliante envers Pékin.
L'élection, à laquelle 16,5 millions de Taiwanais sont appelés à participer, devrait se jouer à quelque milliers de voix.
Outre l'élection présidentielle, Chen a convoqué un référendum samedi sur les capacités de défense de Taiwan.
La Chine a fait part de son mécontentement contre cette initiative, qu'elle assimile à une manoeuvre indépendantiste.
Les autorités chinoises, qui considèrent Taiwan comme une province rebelle à rattacher au continent par la force si nécessaire, n'ont fait aucun commentaire sur l'attentat contre Chen.
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J'ai la faiblesse de penser un peu ça, mais dans un autre sens : ça nous (Européens) permettrait de pouvoir faire valoir NOS intérêts ; et prendre NOS responsabilités.vandergraaf a écrit :Une défense européenne aura principalement pour but de nous affranchir enfin de la domination américaine.
Enfin j'dis ça, j'dit rien.
PS : nan, j'ai pas de grand-père dans la division Charlemagne. Tout de suite...
Hon !
Face aux Etats-Unis qui nous imposent la défense de leurs intérêts, quand bien même ils sont différents, voir opposés aux nôtres (qui sont aussi, ne serait-ce que pour partie, ceux des peuples d'Europe), ce serait pas mal de pouvoir faire quelque chose, nan ?
Peut-être même quelque chose de mieux que ce qui se fait actuellement, va savoir. Ie, ce serait peut-être pas mal de pouvoir peser davantage sur d'éventuelles futures ex-Yougo et Tchéchénie, non ? (Ce ne sont que des exemples régionaux, on peut en trouver des tas d'autres). Vu les cartes des Etats et celles des ethnies, et la dangeureuse connerie ambiante...
Enfin comme je dis, je dis ça, j'ai rien dit.
Face aux Etats-Unis qui nous imposent la défense de leurs intérêts, quand bien même ils sont différents, voir opposés aux nôtres (qui sont aussi, ne serait-ce que pour partie, ceux des peuples d'Europe), ce serait pas mal de pouvoir faire quelque chose, nan ?
Peut-être même quelque chose de mieux que ce qui se fait actuellement, va savoir. Ie, ce serait peut-être pas mal de pouvoir peser davantage sur d'éventuelles futures ex-Yougo et Tchéchénie, non ? (Ce ne sont que des exemples régionaux, on peut en trouver des tas d'autres). Vu les cartes des Etats et celles des ethnies, et la dangeureuse connerie ambiante...
Enfin comme je dis, je dis ça, j'ai rien dit.
Vi, le grand méchant a une grosse massue alors il faut que je m'organise avec mes potes pour m'en procurer une plus grosse...
J'aime beaucoup l'idée d'Europe mais je ne vois pas en quoi la doter d'une armée "digne de ce nom" serait un progrès.
Nous défendre contre qui ? Personne, à ma connaissance, ne menace l'Europe militairement.
Imposer nos vues ? Bah, en quoi nos intérêts seraient ils meilleurs que ceux des Américains ? Si on a besoin d'un fusil pour les imposer, c'est qu'elles sont douteuses de mon point de vue.
M'enfin, je dois être idéaliste, s'pâ...
J'aime beaucoup l'idée d'Europe mais je ne vois pas en quoi la doter d'une armée "digne de ce nom" serait un progrès.
Nous défendre contre qui ? Personne, à ma connaissance, ne menace l'Europe militairement.
Imposer nos vues ? Bah, en quoi nos intérêts seraient ils meilleurs que ceux des Américains ? Si on a besoin d'un fusil pour les imposer, c'est qu'elles sont douteuses de mon point de vue.
M'enfin, je dois être idéaliste, s'pâ...
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