Mais je suis peut-être parano...

Ceci dit, vu que ce type de "contre-balancement" n'est pas hyper fréquent (à ma grande joie par ailleurs), il n'est pas excessivement malvenu qu'il advienne de temps à autre. Il n'y a pas beaucoup de débats, ici.Makhno a écrit : Cela étant dit, quand un con lache une connerie monstrueuse à l'endroit de ce qu'on peut identifier comme des "gauchistes", "altermondialistes" ou autres qualificatifs du même tonneau, il n'est pas systématiquement nécessaire de la contre-balancer par une autre connerie provenant de l'autre côté du rideau politique.
Faisant parler Roselyne Bachelot, Reuters a écrit :PARIS, 2 décembre (Reuters, 02/12/03, 16:24 HParis) - Roselyne Bachelot a appelé les habitants du Sud-Est, touché par des pluies torrentielles, àéviter de prendre la route.
"J'appelle au comportement prudentiel extrême (....) La route est un piège mortel chaque fois qu'il s'agit d'une inondation", a déclaré la ministre de l'Ecologie lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.
"J'en appelle aux populations, à tous ceux qui font de l'information: il convient de ne pas prendre son véhicule quand il y a un risque d'inondation", a-t-elle insisté. Selon la ministre, "l'épisode de précipitations devrait se terminer aux alentours de jeudi matin".
"Mais, évidemment, on ne peut pas exclure que vienne se surajouter (...) un épisode orageux, toujours dramatique", a-t-elle dit, précisant que le Centre opérationnel interministériel de gestion des crises était "évidemment tout à fait mobilisé".
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Rappelons que l'obtention d'un accord ne pose pas de problème particulier, si tant est que seuls le Crédit lyonnais, son actionnaire de l'époque (l'Etat) et le CDR (truc d'Etat qui liquide les créances pourries du Lyonnais) sont concernés. Moyennant une amende de 575 millions de $ quand même, donc 475 à la charge de l'Etat.Associated Press a écrit :PARIS (AP | 03.12.03 | 09:35) -- «Nous n'avons pas peur du procès», a affirmé mercredi le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé, pour qui un éventuel accord entre la France et la justice américaine dans l'affaire Executive Life ne peut être qu'un «accord global et définitif».
«Si on doit aller au procès, nous n'avons pas peur du procès», a affirmé Jean-François Copé sur Europe-1.
Un règlement amiable entre la France et la justice californienne «n'avait de sens (...) pour le gouvernement français que si c'était un accord global et définitif, et aujourd'hui ce n'est pas le cas», a-t-il expliqué, tout en assurant que «le gouvernement n'a eu qu'une seule préoccupation: la défense des intérêts du contribuable français».
«C'est un accord qui engage énormément les finances publiques, l'argent du contribuable. Il n'a de sens, si toutefois il devait y en avoir un, qu'à partir du moment ou c'est un accord global qui ne risquerait pas d'être remis en cause d'ici quelques semaines ou quelques mois par des voies diverses.»
Mardi soir, le ministre de l'Economie et des Finances Francis Mer a annoncé que le gouvernement français avait décidé «de ne pas approuver les dernières propositions formulées par le parquet fédéral de Californie» en ce qui concerne le règlement du dossier Executive Life.
Le Monde a écrit :"Malgré notre volonté de faire d'importants compromis afin de parvenir à un règlement définitif, comme le souhaitait le gouvernement français, nous n'avons pas réussi à trouver un accord avec Artémis et certains individus", ajoute le communiqué du procureur fédéral de Los Angeles, sans préciser lesquels. Selon une source française proche du dossier, le blocage entre Artémis et la justice californienne portait sur le montant que François Pinault - un ami proche de Jacques Chirac - accepterait de verser et sur le sort de la compagnie Aurora [ex-Executive Life], dont il possède actuellement 67 %.
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Une source américaine proche du dossier a confirmé mardi que l'échec était "évidemment lié au cas de M. Pinault". Le parquet californien voulait qu'il verse 185 millions de dollars (153 millions d'euros environ) et que ses parts dans Aurora (estimées à 250 millions de dollars, soit près de 207 millions d'euros) soient bloquées dans l'attente des procédures civiles à venir. M. Pinault avait accepté que les parts soient gelées, mais il refusait d'acquitter davantage que 130 millions de dollars.
Je vous laisse deviner qui a dit ça, et de qui il parlait. Je sais pas pourquoi, je me suis dit que cette citation avait sa place dans ce fil."C'est un homme politique d'une qualité exceptionnelle de compétence, d'humanisme, d'honnêteté et la France a besoin d'hommes de sa qualité"
Pour vivre heureux, vivons pollués ?(Reuters, 14/04/04, 14:17) - Le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre risque de tuer l'économie mondiale tel un "Auschwitz international", a estimé mercredi Andreï Illarionov, un conseiller économique du Kremlin cité par l'agence Interfax.
"Même si cela semble étrange, le protocole de Kyoto est un pacte de la mort parce que son objectif principal est d'étrangler la croissance et l'activité économiques dans les pays qui en acceptent les exigences", a-t-il dit aux journalistes à Saint-Petersbourg.
"Au début, nous avons trouvé que cet accord ressemblait à un Gosplan international", a-t-il dit en évoquant le nom de la commission responsable de l'économie et du plan du temps de l'Union soviétique.
"Mais nous nous sommes rendus compte que le Gosplan était beaucoup plus humain et que le protocole de Kyoto ressemblait en fait à un Goulag international", a-t-il dit en référence cette fois à l'organisation qui gérait les camps de travaux forcés soviétiques.
"Mais au Goulag, on obtenait la même ration tous les jours et celle-ci ne diminuait pas jour après jour. En fin de compte, le protocole est comme un Auschwitz international".
A en croire un document obtenu par Reuters, Illarionov a préconisé au président Vladimir Poutine de rejeter le protocole de Kyoto, ce qui aurait pour conséquence de le tuer.
Elaboré en 1997, le texte s'effondrera ou survivra en fonction de la décision de la Russie, après la décision de George Bush d'en dissocier les Etats-Unis en 2001.
Le protocole de Kyoto a été ratifié à ce jour par 121 pays. Pour entrer en vigueur, il doit être soutenu par un ensemble de nations dont les industries et véhicules dégagent au moins 55% des émissions de dioxyde de carbone des pays développés. Pour l'heure, on en est à 44% et le seuil des 55% ne peut être atteint que si la Russie y adjoint ses 17%, après le retrait des Etats-Unis, qui comptent pour 36%.