Karala a écrit :Je ne comprends pas ce qui vous chiffonne dans le fait que je sois chiffonnée ?
Et je ne vois pas d'où vient ce "les fleurs qu'Aurélie a cueilli" qui vous fait bondir (et qui m'aurait fait bondir pareillement) ?
Il me semble que l'intuition, le feeling ou ce que vous appelez dédaigneusement mon "sens de l'esthétisme" ont aussi leur rôle à jouer dans la correction, du moment qu'on prend la peine de vérifier lesdites intuitions, ce que j'ai fait.
Le fait qu'il soit nécessaire de maîtriser parfaitement l'accord des participes passés pour exercer le métier de correcteur me semble une évidence, je ne vois pas pour qui ça ne serait pas évident à part pour une débile profonde... dans la mesure où vous ne connaissez ni d'Ève ni d'Adam la personne à qui vous vous adressez, pourquoi partir du principe que vous avez affaire à une débile profonde?
Je vous conseille à mon tour un peu plus d'aménité, je pense que vous n'en ferez que mieux passer vos idées...
Bonsoir Karala,
Ne croyez-vous pas que vous exagérez un peu les propos qu'a tenu
s Catherine ?
Je ne pense pas qu'elle ait voulu vous faire la leçon ou vous traiter de débile profonde. D'ailleurs, dans les faits, il suffit hélas d'être débile
léger pour ne pas savoir faire un accord de participe.
Mais les débiles légers, moyens ou profonds ont souvent des qualités de cœur, une bonté et une humilité dont vous semblez quelque peu manquer.
Certes, Catherine a parfois le verbe fort, je vous l'accorde, mais il me semble aussi que c'est une question d'interprétation de votre part. Vous venez poser une question, elle vous répond, quoi de plus normal ? Sa réponse n'était nullement une agression. C'était, et mon avis n'engage que moi, une réponse logique. Un correcteur se doit de maîtriser ces règles d'accord basiques, sinon il passera beaucoup de temps à chercher, c'est tout. Il aura parfois quelques doutes quand, au hasard de ses lectures, il trouvera quelques accords "tordus" comme ceux cités plus haut.
Ceci étant posé, il n'en reste pas moins que le meilleur correcteur est celui qui doute, qui se remet sans cesse en question, qui vient ici consulter ses confrères et consœurs sans s'en croire pour autant diminué. C'est aussi celui qui va souvent se plonger dans son(ses) dictionnaire(s)... Pour ma part, quand je commence ma journée, mes "dicos" et autres ouvrages de référence sont bien rangés dans ma bibliothèque, au bout de quelques heures, ils s'empilent sur mon bureau... et j'ai trente-deux ans de métier !
À un employeur qui me dit un jour, quelque peu railleur : "Vous avez un doute ? C'est pourtant vous la correctrice !", je répondis : "Ben Monsieur, si je n'avais aucun doute, je ne serais certainement pas ici, j'aurais une chaire en faculté."
Par contre, vu que vous êtes toutes deux,
a priori, un peu "soupe au lait", évitez de vous rencontrer ici, tout au moins "du tac au tac"... analysez bien vos écrits avant de vous répondre. Ce sera plus "sympa" pour totu le monde.
Bon, on attend "maman" en cuisine, pas le temps de me relire,
spiacente.