coco47 a écrit :Alors, bien sûr, il y a ceux qui écrivent ocurrrence dans la vie courante parce qu'ils ne connaissent pas l'orthographe du mot, et qui, une fois endossé leur uniforme de correcteur, prendront la peine de la vérifier dans le Larousse. C'est un bon point pour eux. Mais ça va leur prendre du temps. Et s'ils sont payés au mille de signes...
J''espère que, après avoir vérifié une fois l'orthographe du mot, ils n'écriront plus jamais
ocurrence.
Mais il y en a d'autres qui pensent écrire correctement le mot, et qui n'iront donc pas vérifier son orthographe…
coco47 a écrit :Et, bien sûr, je me relis. Puis je "poste". Et je relis encore le texte posté. Et si je découvre une faute qui m'avait échappé, je la corrige en utilisant la fonction "Editer". C'est long ? Peut-être, mais je ne suis pas engagé dans une course de vitesse. (Et je crois avoir compris que notre amie à l'origine de ce fil est chômeuse, donc libre de son temps...) En fin de compte, si malgré tout il reste des fautes, jamais je n'invoquerai "l'arrache" ou le j'men-foutisme.
Je plaide coupable… parce que, parfois, quand je suis fatiguée ou pressée, quand je fais une pause dans mon travail pour venir écrire sur ce forum, je ne me relis pas toujours. D'où certaines fautes d'inattention que vous ne manquez pas de relever, et je vous en remercie ! Pourtant, cela ne me prendrait qu'une minute ou deux de me relire, il faut que je fasse cet effort. Mais je n'évoque jamais le j'menfoutisme !
azul47 a écrit :Je suis aussi d'accord avec Coco et Arwenia, et j'espère que cette habitude ne me quittera jamais.
Cependant, elle n'est pas innée ; elle s'apprend. Au début de cette formation, je ne pense pas avoir été la seule à être persuadée de savoir écrire sans trop de fautes. Or, je me trompais. Tous les débutants en sont là je suppose.
Je ne suis pas tout à fait d'accord. Quand on maîtrise bien grammaire, orthographe et syntaxe, cette habitude est innée : on n'a pas à réfléchir, les mots viennent tout naturellement, sans efforts. Ou presque sans efforts. (Par exemple, ici, je me suis demandé pendant un court instant si je devais écrire « effort » ou « efforts ». Mais comme on dit en général qu'on fait « des efforts », il faut un pluriel.)
Et si on ne maîtrise pas la langue, soit on est prêt à faire un gros travail pour parvenir à la maîtrise, soit on choisit une autre voie professionnelle que la correction. Et ce n'est pas une critique « méchante » ni « méprisante » ! Il est important de connaître ses limites pour ne pas s'engager sur la voie d'un métier qui ne nous correspond pas.
J'en profite pour faire une comparaison (une fois de plus) entre le CEC et Formacom. Le CEC acceptera l'inscription de Dahls, même si son test est médiocre. En revanche, Formacom n'acceptera jamais d'élèves dont le niveau en français est insuffisant et qui ne sont fortement motivés.
azul47 a écrit :Voilà pourquoi je pense qu'il faut dire les choses, sans condamner, et sans oublier de laisser une ouverture. Dans le cas contraire, Dahls pourrait nous traiter de vieux cons pédants, et elle aurait raison.
Je réitère donc ma proposition de correction à Dahls

Je crains que Dahls n'ait été définitivement vexée, puisqu'elle ne répond plus.
Dommage, car l'idée de lui faire corriger elle-même son commentaire était intéressante. Et personne ne se moquerait d'elle si sa correction n'est pas parfaite, mais nous pourrions lui expliquer certains points et la conseiller.