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par liliboniche » 09 févr. 2010, 21:19
Faut arrêter de taper en bas (sur les CLP), allez-y journalistes vous avez identifié une plaie? Portez la plume.
Dénoncez ce qui se passe, pourquoi la PQ est truffée de CLP qui peu à peu restreignent le champs des possibles professionnels (rédacteur,photographe,SR tout à la fois...)
Un témoignage?
CLP (rédac/photos) pendant trois ans en tant que vrai correspondant puis recruté à nouveau mais cette fois en tant que fauxclp/vrai journaliste (1000€/mois mini, activité exclusive..) pendant trois ans et voyant que la DRH ne m'intégrerait jamais (nombreuses et vaines demandes), j'ai moi même soumis mon dossier, pour me professionnaliser, au CCIJP. Ce dernier a répondu favorablement et a même reconnu ma période de stage en tant que titulaire.
Suite à quoi évidemment la porte,de sortie, s'est grande ouverte, puis prud'hommes. Débouté au premier échelon quant à la totalité de mes demandes (requalification interne,rappel salaire, formation,...droit d'auteurs,eh oui articles en vente sans mon accord).
J'aurais pu accepter l'achat de mon silence et celui de la justice par les quelques dizaines de milliers d'euros (oui oui j'ai une preuve un papier avec montant ...), mais je me dis, encore aujourd'hui après un appel que je redoute pourtant, qu'il est peut-être temps de dévoiler plus largement certains aspects sombres de la presse.
Celle ci n'est pas vertueuse et ce qu'elle dénonce à longueur de colonnes (travail dissimulé, exploitation, stress au travail...) elle l'applique aussi mais qui le dénonce? Elle tient les manettes de la com. Mais et les autres médias alors...???
Ce n'est pas la faute des CLP (les faux, car les vrais les relais,sont satisfaits de ce qu'ils font et n'interfèrent pas dans le parcours des journalistes,pigistes...) si ils sont exploités. Ils sont poussés à l'être. Une fois lancés ils ne peuvent plus reculer car la loi oblige un CLP a être travailleur indépendant, sans ressources donc après une rupture de travail. Ce qui explique aussi le peu de CLP qui se lèvent pour dénoncer ces abus.
Je n'ai pas vu de journaliste salarié, CDI, (un en fait en ce qui me concerne sur pfou...) prendre le "risque" de dénoncer cette situation. Car les CLP c'est bien pratique dans une rédac et entre autres raisons c'est moins de boulot à abattre.
Alors tout le monde la joue frileux. Les syndicats itou et le CCIJP idem, alors qu'il aurait de quoi, lui qui organise la profession, se mêler un peu (entendre dans un prétoire que le CCIJP et sa carte délivrée ne servent à rien et que la délivrance même de cette carte est inutile devrait le pousser à s'interroger)
Stop ne tirez plus sur ces "avides CLP" (j'en connais qui taffent 6jours semaines à tenir une locale pour un demi poste de secrétaire collé à un poste de CLP) mais allez demander des comptes aux DRH, aux RC, mais aussi aux club de la presse et écoles de formations pour que cette problématique qui emmerde tout le monde,sauf les titres, soit enfin largement et clairement débattue.
Moi maintenant j'attends ce que va dire la justice (j'ai pourtant un dossier baléze, carte de presse,feuille d'honoraire, articles, photos,demande d'intégration,refus,témoignage "D'un" ancien journaliste avec qui je bossais...), j'attends avec un lucidité désabusée, car je ne me fais pas trop d'illusions. Comme j'attends que la presse, "VOUS", fasse, fassiez, le ménage en prenant des risques en dénonçant les abus de ceux que vous désirez si ardemment comme employeurs.
Allez, comme on dit, bon courage. Liliboniche