Ce qui n'empêche pas, lors de la retranscription, d'"arranger" une phrase pour enlever les hésitations, les formulations lourdes : lors d'un de mes stages, un interviewé que j'avais eu au téléphone m'avait recontactée après publication pour dire qu'il avait apprécié que ses propos avaient été rendus plus clairs et compréhensibles.
Ceci étant dit, c'est vrai que je le fais peu (il faut dire que dans ma spécialisation les gens ont l'habitude d'être interviewés), mais face à un interviewé hésitant voire méfiant, ça peut le rassurer.
En même temps, tu soulèves un point intéressant : si le journaliste n'est là que pour se fondre dans le moule et juste "aligner trois phrases", pourquoi on signe ? Si les journalistes sont interchangeables, qu'ils ne sont pas maîtres de leur papier, on devrait peut-être ne pas mettre notre signature.Et ouais, on vend des papiers, des articles. on n'écrit pas pour la beauté du geste. Y'a du fric derrière, y'a une hiérarchie, un travail d 'équipe et le journaliste là-dedans n'est qu'un petit pion qui n'a pas à faire sa diva, à mon sens, parce qu'il sait aligner trois phrases de français correctes...