BOYCOTT des propositions de piges ou contrats au rabais
BOYCOTT des propositions de piges ou contrats au rabais
Marre marre marre de la précarisation de notre métier !
Marre des annonces qui nous propose des CDD ou des CDI à 1800 euros bruts. Ou encore des piges à 80euros (brut ou net d'ailleurs c'est ridicule !) PIIIIIRE dernièrement nous avons eu droit à une annonce proposant d'être rémunéré en fonction de la fréquentation du nouveau site internet lancé..... ce qui revient à faire du bénévolat !!!
Nous n'avons pas fait 4 à 5 années après le BAC, Sciences Po ou autres pour se retrouver avec des salaires aussi ridicules !!
Boycottons toutes ces annonces. Voire dénonçons les !
C'est devenu insupportable !!!
Marre des annonces qui nous propose des CDD ou des CDI à 1800 euros bruts. Ou encore des piges à 80euros (brut ou net d'ailleurs c'est ridicule !) PIIIIIRE dernièrement nous avons eu droit à une annonce proposant d'être rémunéré en fonction de la fréquentation du nouveau site internet lancé..... ce qui revient à faire du bénévolat !!!
Nous n'avons pas fait 4 à 5 années après le BAC, Sciences Po ou autres pour se retrouver avec des salaires aussi ridicules !!
Boycottons toutes ces annonces. Voire dénonçons les !
C'est devenu insupportable !!!
Re: BOYCOTT des propositions de piges ou contrats au rabais
D'accord avec ton coup de gueule... sauf que 80 euros du feuillet, c'est la norme actuelle (voire le haut de la fourchette). Refuser cela, c'est refuser de piger tout court.Luciemr a écrit : Marre des annonces qui nous propose des CDD ou des CDI à 1800 euros bruts. Ou encore des piges à 80euros (brut ou net d'ailleurs c'est ridicule !) PIIIIIRE dernièrement nous avons eu droit à une annonce proposant d'être rémunéré en fonction de la fréquentation du nouveau site internet lancé..... ce qui revient à faire du bénévolat !!!
le but n'est pas de remettre en cause le fait que le pigiste soit payé à la tache (d'ailleurs c'st le principe) mais de signaler tout de même que nous sommes payés au rabais débutant ou non.
Bref il ne s'agit pas juste d'un coup de gueule.
Si on peut faire avancer le débat c'est mieux !!
S'il existe des associations ou des syndicats un peu plus concernés (....) qui lisent ces post. En presse écrite je sais que ça existe mais dans l'audiovisuel par exemple nous ne sommes pas bien lotis et pour internet je n'en parle même pas....
Bref il ne s'agit pas juste d'un coup de gueule.
Si on peut faire avancer le débat c'est mieux !!
S'il existe des associations ou des syndicats un peu plus concernés (....) qui lisent ces post. En presse écrite je sais que ça existe mais dans l'audiovisuel par exemple nous ne sommes pas bien lotis et pour internet je n'en parle même pas....
Au juste rappel de Cilou quant à la réalité du prix de la pige, j'ajouterais qu'une rémunération salariale de 1 800 euros mensuelle, sans être bien sûr exceptionnelle, n'est pas indécente, si on la ramène, et au salaire moyen des journalistes, et au salaire moyen du Français.
D'autre part, pour en revenir au prix du feuillet, on ne saurait non plus ne pas tenir compte d'un subtil équilibre entre tarif et volume : mieux vaut 80 euros le feuillet et un volume de feuillets "sérieux" et régulier, que 150 euros le feuillet pour un "one shot".
D'autre part, pour en revenir au prix du feuillet, on ne saurait non plus ne pas tenir compte d'un subtil équilibre entre tarif et volume : mieux vaut 80 euros le feuillet et un volume de feuillets "sérieux" et régulier, que 150 euros le feuillet pour un "one shot".
Très juste mais comme le disaient mes parents lorsque j'apportais une mauvaise note de l'école tout en disant que toute la classe avait eu une mauvaise note : "ce qui m'intéresse ce n'est pas le résultat des autres mais le fait que toi tu ne sois pas arrivé à avoir un meilleure note".
Alors bien sur cela peut paraitre égoiste mais le salaire perçu ne dépend pas de celui perçu par d'autres mais bien de ses compétences, son expérience, du média et du lieu géographique entre autres.
Car 1800 euros à Paris ou une autre grande ville où la vie est très (et de plus en plus) chère ce n'est pas la même chose que 1800 euros dans un petite ville.
Bref on a aussi le droit d'estimer que la profession est en voie de précarisation. Perso je n'ai pas à me plaindre mais cela ne m'empêche pas de voir que pour nos confrères ce n'est pas franchement facile et de dire que certains patrons abusent tout particulièrement !
Evidemment 80euros le feuillet régulier vaut mieux que 150 occasionnel mais 80euros la journée de 8h ou plus c'est franchement de l'esclavagisme.....
Alors bien sur cela peut paraitre égoiste mais le salaire perçu ne dépend pas de celui perçu par d'autres mais bien de ses compétences, son expérience, du média et du lieu géographique entre autres.
Car 1800 euros à Paris ou une autre grande ville où la vie est très (et de plus en plus) chère ce n'est pas la même chose que 1800 euros dans un petite ville.
Bref on a aussi le droit d'estimer que la profession est en voie de précarisation. Perso je n'ai pas à me plaindre mais cela ne m'empêche pas de voir que pour nos confrères ce n'est pas franchement facile et de dire que certains patrons abusent tout particulièrement !
Evidemment 80euros le feuillet régulier vaut mieux que 150 occasionnel mais 80euros la journée de 8h ou plus c'est franchement de l'esclavagisme.....
... Ainsi en est-il aussi de la correction, où les salaires s'échelonnent du smic, chez les employeurs les plus radins ou désargentés, à quelque 3 000 euros pour les chanceux et expérimentés « piétons » de la presse quot, pour un « service » de 6 heures par tranche de 24 heures !...
De toute manière, la précarisation généralisée à l'ensemble des secteurs d'emplois est en corrélation avec une certain alignement par le bas des salaires, sauf pour les secteurs et les emplois protégés.
À part ça, d'aucuns préféreront certainement la version « les 80 euros auxquels je faisais allusion ».
Bon courage à tous...
De toute manière, la précarisation généralisée à l'ensemble des secteurs d'emplois est en corrélation avec une certain alignement par le bas des salaires, sauf pour les secteurs et les emplois protégés.
À part ça, d'aucuns préféreront certainement la version « les 80 euros auxquels je faisais allusion ».
Bon courage à tous...
Et puis, si l'on souhaite gagner de l'or en barre, ce qui est parfaitement respectable, il se pourrait que le journalisme ne soit pas la plus sûre des voies à emprunter. A moins d'avoir l'envie, les moyens, l'opportunité de devenir un star de l'information sur une grande chaîne hertzienne. Et d'avoir quelques opportunes relations extra-professionnelles au sommet de la pyramide étatique. 

Pour ma part, je boycotte tout tarif de pige trop bas, toute pige non payée en salaire, et je ne me prive pas d'attaquer ceux qui tentent de m'arnaquer. D'ailleurs, j'ai un employeur dans ma ligne de mire en ce moment, le mail comminatoire est envoyé, la lettre avec AR suivra, et j'irai jusqu'aux référés aux prud'hommes si nécessaire. Tout ça pour une petite pige de rien du tout, mais c'est une question de principe. Non mais !!!
Je signale juste que notre site Internet adoré (oui, celui-ci même) propose en ce moment dans ses P.A. une offre de rédacteur de synthèses de réunions à 8,70€/heure ! Un seul mot d'ordre : SYNDIQUONS-NOUS ! Les syndicats de journalistes ont presque tous une section pigistes... C'est de notre faible mobilisation syndicale dont les exploiteurs profitent : regardez les gros méchants du syndicat CGT du Livre ; on les trouve violents, corporatistes, toujours prompts à se mettre en grève... Mais ils gagnent ! Ils se défendent et protègent les intérêts de leurs adhérents. Ya que le résultat qui compte non ?
Doux rêveurs
Le prix bas n'existe que parce que des pigistes l'ont accepté dans le passé et continuent à l'accepter. C'est beau d'avoir les moyens de ne pas avoir faim. Mais pour un Don Quichotte, il y a 100 traitres !
AM
AM
Re: Doux rêveurs
Il me semble déceler comme de la contradiction dans ce cri du cœur...labelle a écrit :C'est beau d'avoir les moyens de ne pas avoir faim. Mais pour un Don Quichotte, il y a 100 traîtres !


