Bon, je vais essayer d'être clair.
D'abord, Rita, puisque je ne semble pas t'avoir comprise, peux-tu m'expliquer le sens de cette intervention que tu as publiée au début du post?
On peut tout à fait analyser la réponse du pape...et les dessins ne se trompent pas
Dans wikipédia...
Citation:
Joseph Ratzinger, fils de Maria et Joseph Ratzinger, a eu une enfance marquée par les fréquentes interventions de son père policier. Il a une sœur, également prénommée Maria, qui s’est occupée de son ménage jusqu’à sa mort en 1991.
Pendant qu'on y est, peux-tu aussi m'éclairer sur cette citation?
je te rassure, le pape a fait très attention à ses propos Lundi lors de la réunion avec les musulmans...(une prouesse relationnelle)
Mon impression en la lisant, c'est que pour toi, les catholiques sont incapables d'entretenir une relation pacifique avec les autres, qu'ils cherchent forcément à affirmer un prétendu pouvoir et à entrer en conflit avec ceux qui ne partagent pas leurs convictions. Désolé si je t'ai une fois de plus mal comprise...
Plus généralement, j'ai l'impression que vous associez de manière automatique religion et contrainte:
Mais, que je sache:
1. Personne n'est obligé d'être catholique, donc de suivre les préceptes de cette religion (et en ce qui concerne précisemment les prêtres, là encore, personne n'oblige quiconque à suivre cette vocation, en particulier s'il n'adhère pas aux principes de fonctionnement que s'est donnée l'Eglise...).
C'est pourquoi la foi est en lien avec la raison. Parler d'"opium du peuple", c'est finalement nier aux croyants leur capacité de réflexion et de recul. Personnellement, je crois par conviction REFLECHIE et VOLONTAIRE. J'ai été élevé dans la foi, mais j'aurais aussi bien pu la rejetter une fois en âge de la penser et de la questionner. D'autre part, les doutes accompagnent le croyant toute sa vie et permettent justement de continuer à s'interroger.
2. Chaque croyant lui-même est LIBRE de suivre ou non ces préceptes et il ne devient pas un espèce de vilain sous-homme s'il ne s'y conforme pas. Ou sinon, l'ensemble des croyants sont des vilains sous-hommes (y compris les Saints qui, bien que considérés comme exemplaires, sont loin de la perfection!). C'est vraiment un point fondamental: chacun est LIBRE d'utiliser sa volonté comme il l'entend, Dieu n'impose rien.
3. Pourquoi des non-catholiques veulent-ils changer des préceptes de vie qui ne les concernent pas (puisqu'ils ont, par un plein exercice de leur volonté, décidé de ne pas adhèrer à la foi)?
Si changement il faut, laissez aux catholiques le soin de s'en occuper. Je crois d'ailleurs que les débats qui existent aujourd'hui entre les croyants prouvent bien qu'ils n'ont pas besoin des autres pour qu'existe le débat. Et dites vous bien que si personne, parmi le milliard de catholiques qu'il y a dans le monde, ne vient remettre en cause tel ou tel précepte, c'est sans doute parce que tout le monde en est satisfait...
Conclusion: je suis croyant, prenez en acte. N'essayez pas de disqualifier immédiatement celui qui croit en prétendant qu'il est empoisonné par "l'opium", intolérant, incapable de raisonner et de prendre du recul? Est-ce que je m'évertuerais à trouver un (mince) terrain de discussion avec vous si ce n'était pas le cas?
N' imaginez pas non plus que le croyant devient immédiatement une machine à convertir et à asservir. Heureusement, les choses ne fonctionnent pas comme ça! Vous ne partagez pas ma foi, aucun problème!! Je ne vous accuse pas pour autant d'être des drogués de positivisme ou je ne sais quoi.
Le fait d'être croyant ne me rend pas meilleur ou plus je-ne-sait-quoi que vous, et le fait d'être incroyant ne vous rend pas meilleur ou plus-je-ne-sait-quoi que moi. Nous avons à vivre dans le respect mutuel de nos convictions, ça s'appelle la liberté. Personne n'impose rien à quiconque, chacun fait ce qu'il veut. Je ne peux pas être plus clair!