Salut !
C'est ici qu'on balance ?!
RMC info : Un mois de stage (gratos) concluant en Province, je décroche mes premières piges à Paris : presque tous les dimanches pendant deux-trois mois.
Puis au mois de novembre, on me propose deux semaines pendant les fêtes de Noël, j'accepte of course... Mais autour du 15 décembre, j'apprends que, finalement, je ne ferai que cinq jours.

Ben, tant pis, je prends quand même... cinq jours, de 15h à 23 heures, 24 et 25 décembre inclus.
Le jour de Noël, un cadeau : le DRH m'apprend qu'ils viennent d'embaucher quelqu'un qui commence en janvier, quelqu'un "de plus expérimenté" que moi, de fait, je risque d'avoir moins de propositions de leur part dans les prochains mois...

En effet : plus une seule proposition au cours des trois mois qui suivent. Juste pour voir, je relance, une fois, deux fois, en précisant que je suis disponible en semaine, mais pas le week-end, car j'ai décroché un CDI à temps partiel ailleurs (voir ci-dessous).
Coup de fil du DRH

: "Bonjour (comme si on s'étaient quittés la veille), vous êtes dispo dimanche ?
-Ben non, comme je vous l'ai indiqué, je travaille tous les week-ends, je ne suis plus disponible le dimanche

.
-Ah, bon, tant pis..."
Re-coup de fil deux ou trois semaines après :
"C'est Machin à RMC

, bonjour. vous êtes dispo dimanche ?
-...
AFP-audio (en réalité A2PRL, l'agence n'a plus rien à voir avec l'AFP) : C'est là que je décroche un CDI à temps partiel le week-end. Horaires : 14h-23h. Tout se passe bien pendant six mois.

Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une petite agence de presse audio qui fournit, notamment, des flashes infos aux radios locales pas assez riches pour s'offrir un journaliste. Mais à la rentrée, le boss,

Chose de Truc de Schmurtz, opère un grand remaniement dans la boîte. Il décide de changer mes horaires

: désormais, ce sera 6h-12h et 16h je sais-plus-quoi, sans taxi pour traverser Paris le matin bien sûr (

"si y'a pas d'métro, z'avez qu'à faire du vélo, ah, ah". véridique...

), à charge pour moi de m'occuper comme bon me semble entre 12 et 16h, ou de me taper deux heures de métro pour rentrer chez moi et revenir au boulot après

. Un vrai foutage de gueule, même pas juridiquement correct, puisque je n'aurai plus le temps de repos légal d'un jour à l'autre (amplitude horaire trop élevée). Je refuse le changement

, le boss

me suggère de démissionner. Je vous passe les détails, mais n'ayant pas le courage de mettre les prud'hommes sur le coup, je finis par me faire licencier, et pour l'emmerder un peu, je me fais payer mon préavis sans bosser (merci la convention des journalistes). J'ai quand même failli étrangler ce c... pendant l'entretien de licenciement : la mauvaise foi incarnée, le gars, bon courage à ceux qui le fréquentent...
Métro : J'ai même pas la force de développer, là... Je sais pas comment font ceux qui bossent là-bas. J'ai tenu un mois et demi, pigiste en province. Il fallait que je propose trois-quatre sujets par jour (si possible du bon fait-div' qui fait peur dans les chaumières), sans aucune garantie d'être publiée. Résultat : accaparée sans possibilité de faire autre chose que cette m....-là. Pfff. En plus, on retouchait mes articles avant le bouclage sans rien me demander, en rajoutant des fautes d'orthographes une fois sur deux

!!! (véridique ! de quoi devenir diiiingue)
Le Monde : Un simple stage décroché à la sueur de mon p'tit front (défrayé, celui-là, y font ça bien, au Monde). Un mois au service étranger, le rêêêve

Pas de bol, c'est le mois de la canicule en France et de la mort de Trintignant sous les poings de Cantat, alors l'international, tout le monde s'en fout

, et puis j'ai beau réclamer, on ne me donne rien à faire, à part quelques "dépêches" (brèves), pendant un mois.

Pour choper ces dépêches, j'ai intérêt à me lever tôt le matin : elles se font dans la période de bouclage du journal, entre 6 et 10. A 5h du mat, je suis donc déjà transpirante dans le métro, à 10h, je suis au frais, à la rédaction, et je n'ai plus rien à faire de la journée

... Je tente de voir du côté des autres services, mais mes collègues stagiaires ont déjà du mal à grapiller des bricoles, alors...
Goutte d'eau qui fait déborder le vase : c'est Bidwoule Thing

qui dirige le service pendant ce mois-là, brillant mais puant, infectissime de pédantisme et vraisemblablement très mysogine. Je suis obligée de le reprendre quand il m'appelle "Ma petite", le sourire aux lèvres et sur un ton condescendant

.
Les Inrockuptibles : Pas moi, une amie (brillante). Un stage d'un mois où on lui attribue un bureau près des toilettes

, où elle a tout le loisir de dépouiller le courrier

. Et puis un jour, miraculeusement, on lui propose un dossier sur le problème des intermittents

. Une semaine de boulot, des interviews, des recherches... Deux jours avant de rendre le dossier en question, elle croise un journaliste de retour de vacances

: "Ah salut ! Il paraît que tu bosses sur les intermittents ? Je suis désolé, mais c'est moi qui vais faire l'article, en définitive... Tu pourras me donner tes notes, au fait ?"
Voilà, chers collègues...
Je tiens, par ailleurs, à votre disposition ma "golden list" des rédactions où il fait bon vivre. L'objet d'un prochain post, peut-être ?